
Assurance chômage profession libérale
Pour venir en aide aux salariés ayant perdu involontairement leur emploi, le Général de Gaulle a institué, le 31 décembre 1958, un régime d'assurance chômage obligatoire, spécifique à ce profil, à travers l'UNEDIC.
Dispositif visant à indemniser tous les individus sans emploi, mais qui en ont les capacités. Cependant, si tous les travailleurs ne sont pas des salariés, et encore moins rattachés à des entreprises, les travailleurs indépendants courent plus de risques en cas de cessation de leur activité professionnelle.
La profession libérale, une activité à risques
Les procédures d'embauche au niveau des sociétés sont difficiles, ainsi les gens optent pour les professions libérales. Bien que les salariés bénéficient de plus d'avantages sociaux (couverture médicale, retraite) notamment au niveau du montant des indemnités, on constate toutefois une forte augmentation du taux des travailleurs indépendants, passant de 8 à 10,6% ces 10 dernières années. Si monter sa propre entreprise et travailler pour son propre compte semble être très intéressant, exercer une profession libérale est beaucoup plus risqué qu'il n'y parait.
Si pour motiver leurs employés, les entreprises mettent l'accent sur l'aspect social, pour les travailleurs indépendants, la première difficulté est déjà de se faire un nom. Le risque d'inactivité est également élevé s'ils n'arrivent ni à se faire une place ni à trouver une clientèle dans leur domaine d'activité. Ils ont donc beaucoup plus de chance de se retrouver sans ressource, et sans indemnisation. Pour faire face à ce risque réel, il leur est souhaitable de signer un contrat d'assurance chômage profession libérale. Cette souscription n'est pas obligatoire, mais permet de couvrir un minimum de risques en cas de cessation involontaire d'activités.
L'assurance chômage profession libérale, la couverture des travailleurs indépendants
Selon la compagnie d'assurance, son revenu et son activité, le travailleur indépendant peut choisir le type de police qui lui semble la mieux adaptée. Étant conscient que son activité peut cesser en fonction de la période, de la région ou de sa nature en elle-même, il sera capital d'avoir une assurance chômage profession libérale, qui lui assurera une indemnisation en cas d'arrêt forcé d'activité.
Les travailleurs indépendants sont en outre soumis à des pressions importantes dues à la concurrence et leur activité s'en trouve de ce fait constamment menacée. En considérant tous ces risques, ils doivent souscrire à une assurance chômage profession libérale pour continuer d'exercer sereinement leurs activités.
La profession libérale handicapée en matière de prêt
D'une manière générale, exercer une activité professionnelle permet d'améliorer sa situation et son cadre de vie. L'ayant compris, les institutions financières proposent une large gamme de crédits adaptés à chaque besoin et permettant aux travailleurs de prospérer. Toutefois, mise à part l'assurance chômage profession libérale, force est de constater que les travailleurs indépendants sont complètement laissés pour compte en matière de prêts bancaires.
En effet, afin de minimiser les risques, les établissements de crédit privilégient les salariés les plus solvables. Afin d'espérer obtenir un prêt, le salarié doit avoir une ancienneté minimale et de préférence être titulaire d'un CDI. Ainsi, à moins de souscrire à une assurance emprunteur, qui n'est pas non plus chose aisée, les travailleurs indépendants ont peu de chances d'améliorer leurs conditions de vie si leur revenu est moyen. Ainsi, dans le cas d'un prêt immobilier par exemple, même l'assurance ne prend pas en charge les risques en cas de cessation d'activités d'un travailleur indépendant.
Le site Bourse des Crédits peut aider les travailleurs indépendants à trouver la meilleure solution pour souscrire à une assurance chômage profession libérale adaptée à leur situation particulière.
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