
Assurance Invalidité Absolue et Définitive ou IAD
Outre les garanties classiques comme celle relative au risque de décès, les contrats d'assurance de prêt peuvent inclure des garanties optionnelles comme la PTIA ou Perte Totale et Irréversible d'Autonomie. Et en cas d'IAD, ou Invalidité Absolue Définitive, celle-ci se déclenche.
Autrement dit, l'assureur prend le relais dans le remboursement du capital restant dû. Mais attention, les modalités de prise en charge peuvent varier d'un contrat à un autre. Et surtout, il ne faut confondre la garantie IPT avec l'IAD assurance (ou PTIA).
Ce que l'on entend par Invalidité Absolue et Définitive
On dit qu'une personne est en IAD quand elle se trouve dans l'incapacité d'exercer une activité professionnelle rémunératrice après un accident ou une pathologie très grave qui affecte significativement sa faculté motrice ou cognitive. Selon la réglementation, un assuré en IAD ne peut plus travailler suite du fait de son état de santé et il est dans l'obligeance de faire appel à l'assistance d'autrui pour accomplir tous les actes habituels du quotidien dont se laver, se vêtir, se nourrir et se déplacer. En principe, ce cas aggravé est inclus dans les risques qui sont couverts par la garantie PTIA ou IAD assurance.
Que se passe-t-il en cas d'IAD?
Lorsque l'assuré perd totalement son autonomie, l'assureur doit respecter ses engagements envers son client avant de résilier le contrat. Pour cela, il est tenu de restituer à la banque prêteuse le solde du crédit. Toutefois, le remboursement n'est pas forcément total. Le montant de la compensation est évalué selon la quotité assurée.
En général, cette dernière est fixée dans le contrat. Par exemple, si la quotité assurée s'élève à 70 %, la compagnie va donc payer les 70% du capital restant dû. Pour le reste, c'est l'emprunteur qui assure son remboursement. Dans ce cas, les obligations sont alors partagées. En revanche, si l'IAD assurance prévoyait une couverture intégrale du prêt, la compagnie devient l'unique responsable de remboursement du solde en cas de sinistre.
Par ailleurs, bien que ce type d'invalidité corresponde à l'invalidité de 3ème catégorie de la Sécurité Sociale, il faut savoir que l'appréciation des établissements d'assurance n'est pas toujours similaire. Autrement, dit, il se peut que l'état de santé ne soit pas reconnu comme une invalidité absolue et définitive par l'un de ces deux organismes.
Dans la majorité des cas, c'est la compagnie d'assurance qui est plus exigeante dans son appréciation. Cela est dû au fait que sa décision dépend toujours de l'examen de son médecin-conseil. Ainsi, si ce professionnel de santé trouve que le degré de l'invalidité de l'assuré n'est pas total, l'assureur pourra refuser de verser à la banque l'indemnisation.
Mais aussi, il y a un autre point à retenir. Pour les contrats qui présentent un « délai de carence », il est primordial de connaître précisément la période pendant laquelle le risque PTIA n'est pas couvert avant d'exiger le remboursement. Parfois, les contrats stipulent que l'IAD assurance ne prend pas effet pendant une durée déterminée, à compter de la date de la souscription. Toutefois, si l'invalidité provient d'un accident, ce délai d'attente n'est pas applicable.
Distinguer les deux garanties : PTIA et IPT
Parfois, il est difficile de faire la différence entre les garanties PTIA et IPT. Comme il est déjà dit précédemment, une PTIA implique la dépendance totale de l'assuré que ce soit sur le plan physique ou financier. En revanche, dans le cadre de l'IPT ou Invalidité Permanente Totale, le degré d'invalidité est moins important.
Pour ce cas, la garantie est déclenchée dès que l'assuré est reconnu invalide selon un taux fixé dans le contrat, soit 66 % en moyenne. Pour éviter les mauvaises surprises, il convient donc de se renseigner sur un site de courtier professionnel comme boursedescredits.com et d'utiliser le comparateur d'assurances de prêt mis gratuitement à disposition, avant de souscrire un contrat d'assurance de prêt.
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