Crédit conso : Comment faire face à une dépense imprévue ?

Timothée Talbi 18 Mai 2018 17:00

Les dépenses imprévues, par définition, prennent souvent de court les particuliers qui y sont néanmoins confronté sur le plan financier. À ce titre, ils disposent de plusieurs solutions entre lesquelles ils doivent réaliser un arbitrage judicieux. Ce dernier doit tenir compte du fonctionnement de l'option en question mais aussi de la situation financière du particulier ainsi que du coût de la dépense imprévue.

Crédit conso : Comment faire face à une dépense imprévue ?Lorsqu'un particulier doit s'acquitter d'une dépense imprévue, il a souvent le choix entre trois options bien distinctes : le consentement au découvert bancaire provisoire, le crédit renouvelable et le prêt à la consommation.

La première solution pour laquelle un particulier peut opter afin de remédier à une dépense imprévue est d'accepter d'être provisoirement en situation de découvert bancaire qui peut être mis en place gratuitement ou non. Ce dernier est autorisé par l'établissement bancaire et est relatif à la situation financière du client. Malgré cette autorisation, un découvert induit des agios dont la fourchette du taux débiteur va d'un peu moins de 10% à environ 15% en fonction des banques. Toutefois, si le découvert en question engendré par la dépense imprévue dépasse le seuil autorisé, ce même taux peut augmenter et frôler 20%, c'est-à-dire le taux d'usure pour les faibles sommes d'argent.

De plus, qui dit découvert dit commissions d'intervention dont le coût unitaire s'élève à huit euros dans la limite de dix par mois. Enfin, peuvent également être facturées à hauteur de dix euros des lettres d'information pour compte débiteur non autorisé. Idéal en cas de léger problème de trésorerie, le découvert peut cependant gravement s'envenimer en cas de dépenses supplémentaires au point de mener à une confiscation des moyens de paiement et à un fichage auprès de la Banque de France.

Crédit renouvelable ou prêt à la consommation ?

Le crédit renouvelable est préférable au découvert bancaire seulement à condition que le particulier fasse preuve de responsabilité dans la gestion de ses finances, c'est-à-dire qu'il dispose de sources de financement durables et solides. Souscrit au préalable, le crédit renouvelable s'apparente à une trésorerie qui se réalimente continuellement même si le remboursement de l'utilisation antérieure n'est pas achevé. Le niveau élevé du taux d'intérêt est contrebalancé par le faible nombre d'échéances. En revanche, il est important de préciser que le crédit renouvelable n'a pas vocation à être utilisé trop régulièrement.

Dans le cadre d'une dépense imprévue impliquant un montant assez considérable, le prêt à la consommation représente la solution la plus optimale, notamment de par la flexibilité des mensualités qu'il permet. S'il peut couvrir les dépenses allant jusqu'à 75.000 euros avec des durées d'emprunt supérieures à trois mois, il faut pourtant relever que le taux d'intérêt augmente avec la durée de remboursement contrairement aux mensualités qui, elles, diminuent. Dans le but d'abaisser ces mêmes taux d'intérêt, il peut être souhaitable d'indiquer à la banque l'objet du prêt en spécialisant celui-ci : concrètement, selon la dépense imprévue, il est meilleur de souscrire un prêt spécifique (auto, moto, travaux) qu'un prêt personnel.

>> Pour aller plus loin : Infographies : le succès inégal du crédit à la consommation auprès des Français

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