L'âge d'ouverture de la retraite progressive est désormais fixé à 60 ans
Depuis le 1er septembre 2025, la retraite progressive est accessible dès 60 ans, marquant un changement important pour les travailleurs proches de la fin de leur carrière. Ce dispositif permet aux salariés de réduire leur temps de travail tout en percevant une partie de leur pension de retraite, sous certaines conditions d'éligibilité.
Conditions d'éligibilité et baisse des revenus
Pour bénéficier de la retraite progressive, le travailleur doit avoir cotisé au moins 150 trimestres et obtenir l'accord de son employeur pour travailler à temps partiel. Ce dispositif entraîne une baisse des revenus, puisque la pension de retraite perçue est proportionnelle aux trimestres validés et au temps de travail effectué. Le salarié continuera de cotiser, ce qui lui permettra d'accumuler des trimestres supplémentaires et d'améliorer sa future pension de base.
Une pension provisoire en complément des revenus
En optant pour la retraite progressive, un salarié peut travailler entre 40 % et 80 % du temps plein. Il percevra une pension provisoire en complément de son salaire, ce qui permet de réduire la perte de revenus pendant cette période. Toutefois, les cotisations pour la retraite complémentaire diminuent, et il peut être difficile de valider les 4 trimestres par an en travaillant à temps partiel. Pour les titulaires d'un PER, il est possible de continuer à alimenter l'épargne, et le contrat ne sera liquidé qu'après l'arrêt complet de l'activité professionnelle.
Les conditions d'obtention de la retraite progressive
Pour les salariés du secteur privé, les conditions pour accéder à la retraite progressive sont claires : avoir 60 ans, avoir cotisé au moins 150 trimestres, et obtenir l'accord de l'employeur pour passer à un temps partiel. Ce dernier dispose d'un délai de deux mois pour répondre à la demande, et en cas de refus, il doit fournir un motif valide, tel qu'une incompatibilité avec l'activité de l'entreprise. Enfin, une demande formelle doit être soumise à la caisse de retraite, accompagnée des pièces justificatives nécessaires, comme l'attestation de l'employeur, une copie du contrat de travail à temps partiel et des bulletins de salaire récents.