Intelligence artificielle : quel avenir pour le secteur de l'assurance ?

Maude Sebaihi 29 Mai 2017 14:59

Le secteur de l'assurance connait actuellement une recrudescence du phénomène de robotisation et d'automatisation. Ce phénomène peut inquiéter les professionnels du secteur et les assurés, qui peuvent encore être réticents envers ce genre de relations dans le cadre de leur assurance.

Intelligence artificielle : quel avenir pour le secteur de l'assurance ?Pepper, le robot d'Axa Banque

Crédit Mutuel, Axa Banque ou encore la Banque RBS, tous semblent adopter la robotisation à travers l'installation de robo-advisors, de chatbots ou encore de la RPA (Robotic Process Automation). Mais cette nouvelle forme de relation dans le secteur de l'assurance peut susciter des craintes ou des réticences.

"L'erreur serait d'adopter une démarche axée sur la performance économique et le court terme. Compte tenu des inévitables conséquences économiques et sociales de cette révolution, il est crucial de privilégier celle de la valeur, apportée aux clients comme aux salariés", explique Johan Cote, directeur du développement de l'entreprise de services du numérique Hardis Group, au journal économique ITespresso.

Des particuliers encore dubitatifs

L'arrivée de ces nouvelles technologies sur le marché de l'assurance peut inquiéter les professionnels, car la robotisation de certaines tâches peut être une menace sur leurs emplois.

Si l'intelligence artificielle est, pour le moment, principalement utilisée pour les tâches du back-office pour calculer des cotisations rédiger des contrats, elle tend de plus en plus à s'inviter au sein de la relation client. C'est le cas par exemple chez Axa Banque, où un robot "Pepper" vous accueille et vous conseille.

"Si des expérimentations ont déjà lieu dans de nombreux secteurs, il n'est cependant pas certain que les assurés adhèrent à ces nouvelles formes d'échanges lorsqu'il s'agit de sujets aussi sensibles que leurs assurances et, à plus forte raison de la gestion de leurs sinistres", déclare Johan Cote.

Servir la "valeur métier"

"L'intelligence artificielle ne délivrera pleinement son potentiel que si la création de valeur et les bénéfices sont au rendez-vous pour les utilisateurs (clients, partenaires, collaborateurs) ", affirme M.Cote.

Ces nouvelles technologies qui révolutionnent le secteur de l'assurance devraient être bénéfiques à tous. Elles ne devraient pas simplement être utilisées pour diminuer les coûts de gestion et rendre les tarifs plus attractifs. De la collaboration entre intelligence artificielle et de l'Homme devrait naitre "une meilleure qualité de réponse, tout en gardant une relation humaine".

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