Une pétition remise aux deux candidats à l'Elysée, pour "la protection de l'assurance"

Maude Sebaihi 03 Mai 2017 18:12

L'Association française d'épargne et de retraite (Afer) remet ce mercredi 3 mai sa pétition aux deux derniers candidats à l'élection présidentielle, dans le but d'assurer une stabilité fiscale.

Une pétition remise aux deux candidats à l'Elysée, pour "la protection de l'assurance"La pétition d'Afer contient 6 points principaux, credits Afer

"La protection de l'assurance". Voilà le but de cette pétition, remise aujourd'hui par l'Afer, réputée comme étant la plus grande association d'épargnants avec près de 730.000 adhérents, à Monsieur Emmanuel Macron et à Madame Marine Le Pen.

Que contient cette pétition ? Elle comporte 6 points fondamentaux, sur lesquels les deux candidats doivent "formellement" s'engager, car "l'assurance vie représente 1.630 milliards d'euros, fruit du travail de toute une vie, qui a déjà payé l'impôt". "Cette épargne doit être respectée car elle est l'épargne de sécurité de 15 millions de Français", peut-on lire dans l'introduction de la pétition.

Les 6 points de la pétition, qui garantiraient "la stabilité des règles fiscales de l'assurance-vie", sont les suivants :

- "La suppression du prélèvement de 7,5% après 8 ans lorsque l'assurance vie rémunère le risque et encourage l'économie productive de richesse et d'emploi"

- "L'actualisation de l'abattement de 152 500 € pour l'exonération des droits de succession et son indexation annuelle. Il doit être tenu compte de 15 ans d'érosion monétaire, soit 190 000 €"

- "Le relèvement de la barre de 70 ans fixée en 1991 à 75 ans afin de tenir compte de l'allongement de la durée de vie humaine"

- "La revalorisation de la franchise des droits de succession de 30.500 euros pour les versements effectués après les 70 ans du souscripteur, fixée en 1991. Ce seuil doit être de 43.600 euros"

- "La revalorisation de l'abattement sur les produits en cas de rachat après 8 ans à savoir 4 600 € pour un célibataire (ou le double pour un couple) qui date de 1997. Il doit être fixé à 5 900 €"

>> A lire aussi : Macron assure ne pas être "soumis aux banques", en réponse à Marine Le Pen

Le Pen envisage le maintien de l'ISF et l'allègement de la fiscalité successorale

Nos autres actualités

Précédent Suivant

Comparer gratuitement les assurances de prêt

Inscrivez-vous à notre Newsletter hebdomadaire

Rejoignez 20.000 abonnés puis recevez gratuitement et sans engagement nos actualités et bons plans