Décryptage du compromis de vente immobilier

Arsalain EL KESSIR

Écrit par Arsalain EL KESSIR, mis à jour le 08/12/2025

Décryptage du compromis de vente immobilier

✍ Les points à retenir

  • Le compromis de vente immobilier est un avant-contrat engageant l'acheteur et le vendeur, définissant les termes précis de la future transaction.
  • Il contient les informations essentielles : prix de vente, description du bien, diagnostics obligatoires, délais et obligations de chaque partie.
  • Le compromis inclut des conditions suspensives qui protègent l'acheteur, comme l'obtention d'un prêt immobilier ou la vérification de la situation juridique du bien.
  • La signature du compromis entraîne souvent le versement d'un dépôt de garantie représentant entre 5 % et 10 % du prix du bien.
  • Comprendre les enjeux du compromis de vente permet de sécuriser l'achat immobilier et d'aborder sereinement la signature de l'acte authentique chez le notaire.

Qu'est-ce qu'un compromis de vente immobilier ?

Définition du compromis de vente immobilier

Le compromis de vente immobilier est un avant-contrat qui engage fermement les deux parties, l'acheteur et le vendeur, à conclure la transaction. Ce document précise les conditions sous lesquelles la vente du bien immobilier sera réalisée. Il s'agit d'un contrat bilatéral, c'est-à-dire que les deux parties s'engagent mutuellement : l'acheteur s'engage à acheter le bien et le vendeur s'engage à le vendre. À partir de la signature du compromis de vente, le bien est considéré comme sous "compromis" et toute désistement doit être justifiée par des raisons légales ou des conditions suspensives convenues dans le contrat.

Caractéristiques essentielles d'un compromis de vente immobilier

Le compromis de vente immobilier contient plusieurs éléments essentiels pour protéger les parties prenantes et assurer la validité de la vente. Il précise notamment l'identité des parties, la description du bien immobilier, le prix de vente, ainsi que les modalités de paiement. De plus, il définit les conditions suspensives (comme l'obtention d'un prêt) et mentionne la date limite de la signature de l'acte authentique chez le notaire. Une fois signé, il constitue un engagement ferme et définitif, sous réserve de la réalisation des conditions suspensives.

La signature d'un compromis de vente immobilier

La signature d'un compromis de vente immobilier peut se faire soit en présence d'un notaire, soit de manière privée entre le vendeur et l'acheteur. Lors de cette signature, un dépôt de garantie est souvent demandé, généralement entre 5 à 10 % du prix de vente. Ce dépôt montre la volonté sérieuse de l'acheteur et est conservé par le notaire ou l'agent immobilier jusqu'à la signature de l'acte définitif de vente. En cas de rétractation de l'acheteur sans raison légale, ce dépôt peut être perdu.

Engagement des parties dans un compromis de vente immobilier

Le compromis de vente engage fermement l'acheteur et le vendeur. Toutefois, l'acheteur dispose d'un délai de rétractation de 10 jours après la signature du compromis de vente, pendant lequel il peut annuler l'achat sans pénalité. En revanche, le vendeur ne dispose pas d'un tel droit de rétractation. Si l'une des parties décide de se désister sans raison légale ou sans avoir respecté les conditions suspensives, elle peut être poursuivie en justice et condamnée à verser des dommages et intérêts.

Différence entre compromis de vente et promesse de vente

CritèreCompromis de vente immobilierPromesse de vente
Engagement des parties Engagement ferme des deux parties : l'acheteur et le vendeur s'engagent définitivement à conclure la transaction, sous réserve de conditions suspensives. Engagement uniquement du vendeur : celui-ci s'engage à vendre le bien à un prix déterminé, mais l'acheteur n'est pas obligé d'acheter.
Rétractation L'acheteur peut se rétracter dans un délai de 10 jours après la signature sans justifications. Pas de droit de rétractation pour l'acheteur, sauf si des conditions spécifiques sont mentionnées.
Obligations de l'acheteur L'acheteur est obligé d'acheter le bien, sauf si une condition suspensive, comme l'obtention d'un prêt, ne se réalise pas. L'acheteur peut se rétracter sans pénalité, sauf si une clause spécifique impose l'achat.
Garantie financière L'acheteur verse généralement un dépôt de garantie (entre 5 et 10 % du prix de vente), qui est conservé en cas de non-réalisation de la vente. Il peut aussi y avoir un dépôt de garantie, mais dans ce cas, il est souvent plus symbolique et moins contraignant.
Conséquences en cas de désistement En cas de désistement sans raison légale, l'acheteur ou le vendeur peut être poursuivi en justice et des dommages et intérêts peuvent être demandés. Si l'acheteur décide de se rétracter, il peut perdre le montant du dépôt de garantie, mais le vendeur ne peut pas forcer la vente.

Étapes clés pour conclure un compromis de vente

1. Prise de décision entre l'acheteur et le vendeur

Avant de signer un compromis de vente immobilier, l'acheteur et le vendeur doivent s'entendre sur les conditions de la vente, notamment le prix, la description du bien et la date de signature. Il est essentiel de vérifier que le bien est en bon état et qu'il n'y a pas de litiges en cours, notamment en ce qui concerne la copropriété ou les charges.

2. Rédaction du compromis de vente

Une fois les conditions définies, un compromis de vente doit être rédigé. Celui-ci peut être préparé par un notaire, un agent immobilier ou un avocat. Il doit inclure tous les détails essentiels : la désignation du bien, le prix de vente, la date de signature, ainsi que les conditions suspensives (obtention de prêt, absence de vices cachés, etc.).

3. Signature du compromis de vente

La signature du compromis se fait généralement en présence d'un notaire ou d'un agent immobilier. Les deux parties doivent signer le document, ce qui marque l'engagement définitif. L'acheteur verse alors souvent un dépôt de garantie, qui est généralement entre 5 et 10 % du prix de vente, et qui sera déduit du prix total lors de la signature de l'acte de vente final.

4. Réalisation des conditions suspensives

Après la signature, les conditions suspensives doivent être vérifiées. L'acheteur, par exemple, devra obtenir son prêt immobilier. Si l'une des conditions suspensives n'est pas réalisée, l'acheteur ou le vendeur peut se désister, et les arrhes seront restituées ou conservées, selon le cas.

5. Délai de rétractation

L'acheteur dispose d'un délai de rétractation de 10 jours après la signature du compromis de vente, pendant lequel il peut se désister sans motif. Si l'acheteur décide de se rétracter pendant ce délai, il sera remboursé de la totalité de son dépôt de garantie.

6. Finalisation de la vente chez le notaire

Une fois toutes les conditions remplies et après le délai de rétractation écoulé, l'acheteur et le vendeur se retrouvent chez le notaire pour signer l'acte de vente définitif. C'est à ce moment que l'acheteur devient officiellement propriétaire du bien immobilier, et que le prix de vente est payé intégralement.

Contenu obligatoire d'un compromis de vente

1. Identification des parties

Le compromis de vente immobilier doit commencer par l'identification complète des parties prenantes : le vendeur et l'acheteur. Les informations suivantes doivent être mentionnées : nom, prénom, adresse, date de naissance et, si applicable, les références d'une pièce d'identité. Cela permet de garantir la validité du contrat et de faciliter son suivi.

2. Description détaillée du bien immobilier

Il est impératif de préciser le bien concerné par la vente dans le compromis de vente immobilier. Cela inclut l'adresse complète, la superficie, les caractéristiques principales (nombre de pièces, type de bien : appartement, maison, terrain), ainsi que l'indication des éventuelles annexes (garage, cave, etc.). Cette description doit être suffisamment détaillée pour éviter toute ambiguïté lors de la transaction.

3. Le prix de vente et les modalités de paiement

Le compromis doit clairement mentionner le prix de vente convenu entre l'acheteur et le vendeur. Ce prix peut être sujet à des négociations, mais une fois arrêté, il doit être inscrit de manière précise. Le compromis doit également indiquer les modalités de paiement, y compris le montant des arrhes versées par l'acheteur à la signature et la manière dont le solde sera payé (par exemple, par virement bancaire ou chèque). Le financement de la vente, si applicable, doit être mentionné (prêt bancaire, apport personnel, etc.).

4. Les conditions suspensives

Les conditions suspensives sont des éléments essentiels du compromis de vente. Elles permettent à l'acheteur ou au vendeur de se désister si certaines conditions ne sont pas remplies, sans pénalités. Les conditions les plus courantes incluent l'obtention d'un prêt immobilier, la réalisation d'un diagnostic immobilier, ou encore l'absence de préemption par la mairie. Ces conditions doivent être explicitement formulées et compréhensibles pour toutes les parties.

5. Le dépôt de garantie

Le compromis de vente mentionne également le montant du dépôt de garantie que l'acheteur doit verser à la signature du contrat. Ce dépôt, généralement compris entre 5 et 10 % du prix de vente, témoigne de l'engagement de l'acheteur. En cas de rétractation, ce montant peut être restitué à l'acheteur ou conservé par le vendeur en fonction des circonstances.

6. Les délais légaux et la date de signature de l'acte définitif

Le compromis de vente doit indiquer les délais à respecter pour la réalisation des conditions suspensives et la signature de l'acte authentique de vente chez le notaire. Ces informations sont cruciales pour assurer le bon déroulement de la vente. En France, l'acheteur bénéficie d'un délai de rétractation de 10 jours après la signature du compromis.

7. Les diagnostics et documents annexes

Le compromis doit également mentionner que l'acheteur a pris connaissance des diagnostics techniques obligatoires, tels que le diagnostic de performance énergétique (DPE), le diagnostic plomb, le diagnostic termites, etc. Tous ces documents doivent être fournis avant la signature du compromis, permettant ainsi à l'acheteur d'être informé sur l'état réel du bien.

Les délais légaux à respecter dans un compromis de vente

1. Délai de rétractation de l'acheteur

En France, après la signature du compromis de vente immobilier, l'acheteur bénéficie d'un délai de rétractation de 10 jours. Ce délai commence à compter du lendemain de la réception du compromis, et permet à l'acheteur de se désister sans pénalité. En cas de rétractation, les arrhes versées sont entièrement remboursées. Ce délai est une protection importante pour l'acheteur, lui donnant le temps de réfléchir à la transaction après la signature du contrat.

2. Délai de réalisation des conditions suspensives

Les conditions suspensives, mentionnées dans le compromis de vente immobilier, doivent être réalisées dans un délai fixé par les parties. Par exemple, si l'acheteur doit obtenir un prêt immobilier, le compromis spécifiera la durée maximale accordée pour obtenir l'accord de financement (généralement 30 à 60 jours). Si une condition suspensive n'est pas remplie dans le délai imparti, l'une des parties peut se désister, généralement sans pénalités pour l'acheteur, mais en fonction des termes négociés pour le vendeur.

3. Délai de signature de l'acte définitif

Une fois les conditions suspensives réalisées, l'acte de vente final doit être signé chez le notaire. Le compromis de vente immobilier précise généralement un délai entre la signature du compromis et celle de l'acte authentique de vente. Ce délai peut varier, mais il est souvent de 2 à 3 mois. Ce délai permet à l'acheteur de finaliser son financement, aux parties de régler les derniers détails et au notaire de préparer l'acte définitif.

4. Délai de transfert de propriété

Le transfert de propriété du bien intervient lors de la signature de l'acte authentique de vente, au moment où l'acheteur règle le solde du prix et reçoit les clés. Ce délai peut être ajusté selon les négociations entre les parties. Une fois l'acte signé, la vente est considérée comme définitive et la propriété du bien est transférée à l'acheteur.

5. Délai de notification en cas de non-réalisation des conditions suspensives

Si une condition suspensive n'est pas remplie dans le délai imparti, la partie concernée (souvent l'acheteur) doit informer l'autre partie, généralement dans un délai de 8 à 15 jours après l'échéance. Cela permet de clarifier la situation et de prendre les mesures nécessaires, comme l'annulation de la vente ou la révision des conditions.

Rôle du notaire dans le compromis de vente

1. Rédaction et formalisation du compromis de vente

Le notaire joue un rôle crucial dans la rédaction et la formalisation du compromis de vente immobilier. Bien qu'il ne soit pas toujours directement impliqué dans la première version du compromis, il peut intervenir pour s'assurer que le document respecte les normes légales et les exigences spécifiques des parties. Il s'assure également que toutes les informations nécessaires, telles que la description du bien, le prix et les modalités de financement, sont correctement indiquées. Le notaire veille à ce que le compromis soit juridiquement valide.

2. Vérification des documents juridiques

Avant la signature du compromis de vente, le notaire doit vérifier l'ensemble des documents juridiques relatifs à la propriété du bien. Cela inclut la vérification du titre de propriété, la situation hypothécaire, ainsi que l'absence de charges ou de litiges concernant le bien. Le notaire peut également confirmer que le vendeur est en règle avec les obligations fiscales, comme la taxe foncière et la déclaration de la vente. Cette vérification permet de garantir que la transaction se déroule sans encombre et que l'acheteur n'hérite pas de dettes imprévues.

3. Conseils aux parties lors de la signature

Le notaire conseille également les parties lors de la signature du compromis de vente. Il est responsable d'expliquer en détail les termes du contrat, les obligations de chacune des parties, ainsi que les conséquences juridiques d'une éventuelle rétractation ou d'une non-réalisation des conditions suspensives. Si des points juridiques sont flous pour l'acheteur ou le vendeur, le notaire peut clarifier ces éléments et répondre à toutes les interrogations des parties. Il joue ainsi un rôle d'intermédiaire impartial et garantit la transparence de la transaction.

4. Préparation de l'acte de vente définitif

Une fois le compromis signé, le notaire prend en charge la préparation de l'acte de vente définitif, qui doit être signé devant lui. Il s'assure que toutes les conditions suspensives mentionnées dans le compromis ont été remplies avant de rédiger l'acte authentique. Il s'occupe également de la mise à jour des informations légales nécessaires, comme les références cadastrales du bien, et veille à ce que l'acheteur ait bien réuni les fonds nécessaires au règlement de la vente.

5. Enregistrement et transfert de propriété

Enfin, le notaire est responsable de l'enregistrement de la vente au service de publicité foncière. Cela officialise le transfert de propriété et protège l'acheteur contre d'éventuels recours. Il veille également à ce que le paiement des taxes et droits de mutation soit effectué correctement. Le notaire garantit ainsi la sécurité juridique de la transaction et la conformité du transfert de la propriété au nom de l'acheteur.

Conséquences en cas de non-respect du compromis de vente

1. Les conséquences pour l'acheteur

En cas de non-respect du compromis de vente immobilier par l'acheteur, plusieurs sanctions peuvent s'appliquer. Si l'acheteur décide de se rétracter après avoir signé le compromis, il risque de perdre le montant des arrhes qu'il a versées, à moins que l'une des conditions suspensives mentionnées dans le compromis ne se réalise pas. Par exemple, si l'acheteur n'obtient pas son prêt immobilier dans le délai imparti, il pourra récupérer ses arrhes. Cependant, si l'acheteur se désiste pour un autre motif, le vendeur pourra conserver les arrhes en guise de dédommagement.

2. Les conséquences pour le vendeur

Le vendeur, en cas de non-respect du compromis de vente, peut également être sanctionné. Si le vendeur décide de se rétracter sans motif valable, il s'expose à une action en justice de l'acheteur. Celui-ci pourra demander l'exécution forcée de la vente, c'est-à-dire que le juge pourrait obliger le vendeur à vendre son bien à l'acheteur, ou alors demander des dommages-intérêts. De plus, si le vendeur ne respecte pas les termes du compromis de vente et que l'acheteur décide de se désister, ce dernier pourrait également réclamer des indemnités pour le préjudice subi.

3. L'action en justice pour non-respect des engagements

Le non-respect des engagements prévus dans un compromis de vente immobilier peut mener à des procédures judiciaires. Si l'une des parties ne remplit pas ses obligations, l'autre peut demander une exécution forcée du contrat devant le tribunal. Par exemple, un acheteur peut demander au juge de contraindre le vendeur à lui vendre le bien, ou inversement, un vendeur peut demander la restitution du bien en cas de non-paiement. Cependant, ces démarches peuvent être longues et coûteuses, et il est souvent recommandé d'explorer des solutions amiables avant de se tourner vers la justice.

4. L'indemnisation du préjudice subi

En cas de non-respect du compromis de vente, l'indemnisation du préjudice subi est possible. Si une partie se désiste sans raison valable, l'autre partie peut demander réparation en tant que dommage-intérêts. Par exemple, si un acheteur renonce à l'achat en raison de raisons qui ne sont pas liées à des conditions suspensives, le vendeur pourrait demander une compensation financière pour couvrir les frais engagés ou la perte de l'opportunité de vendre. Cela peut inclure des frais de notaire, des coûts liés à la mise en vente du bien ou encore le manque à gagner si la vente a échoué.

5. La clause pénale dans le compromis de vente

Le compromis de vente peut inclure une clause pénale, qui prévoit une indemnité à verser en cas de non-respect du contrat. Cette clause a pour but de fixer une pénalité en cas de désistement unilatéral par l'une des parties. La clause pénale peut prévoir que l'acheteur ou le vendeur devra payer une somme déterminée pour compenser la rupture du compromis. Cette pénalité peut être utilisée pour éviter les désistements sans motif valable et pour inciter les parties à respecter les termes du compromis.

FAQ – Décryptage du compromis de vente immobilier

1. Qu'est-ce qu'un compromis de vente immobilier ?

Un compromis de vente immobilier est un contrat préliminaire signé entre l'acheteur et le vendeur, formalisant leur accord sur les conditions de la vente d'un bien immobilier. Il engage les deux parties à finaliser la transaction sous réserve de certaines conditions suspensives, telles que l'obtention d'un financement pour l'acheteur. Ce document est un premier pas avant l'acte de vente définitif, qui sera rédigé par un notaire.

2. Quelle est la différence entre un compromis de vente et une promesse de vente ?

La promesse de vente et le compromis de vente sont deux contrats distincts, mais souvent confondus. La principale différence réside dans l'engagement des parties : dans un compromis de vente, les deux parties sont engagées à vendre et à acheter le bien, sous réserve des conditions suspensives. En revanche, dans une promesse de vente, seul le vendeur s'engage à vendre son bien, tandis que l'acheteur dispose d'un droit d'option pour acheter le bien, mais n'est pas obligé de le faire.

3. Quelles sont les étapes clés pour conclure un compromis de vente immobilier ?

Les étapes clés comprennent la négociation du prix de vente, la vérification des conditions du bien (diagnostics immobiliers, charges, etc.), la rédaction du compromis de vente, et la signature de ce document par les deux parties. Ensuite, l'acheteur doit lever les conditions suspensives, telles que l'obtention de son prêt immobilier, pour que la vente soit définitivement conclue.

4. Que doit contenir un compromis de vente immobilier ?

Le compromis de vente immobilier doit obligatoirement mentionner certaines informations, telles que l'identité des parties, la description précise du bien, le prix de vente, les modalités de financement et les conditions suspensives. Il doit également indiquer les délais de rétractation et la date de signature de l'acte authentique devant le notaire.

5. Quels sont les délais légaux à respecter dans un compromis de vente immobilier ?

Les délais légaux incluent le délai de rétractation de 10 jours pour l'acheteur, qui peut annuler son achat sans justification. Il faut également respecter le délai de 30 jours pour la levée des conditions suspensives, comme l'obtention du financement, et le délai de signature de l'acte définitif, généralement sous 3 mois après la signature du compromis de vente.

6. Quel est le rôle du notaire dans un compromis de vente immobilier ?

Le notaire joue un rôle clé dans le compromis de vente immobilier. Bien que ce document puisse être signé sans sa présence, c'est lui qui rédige l'acte de vente définitif. Il s'assure également de la validité juridique du compromis, de l'existence des conditions suspensives et veille à la bonne exécution des obligations des parties. Il vérifie également les titres de propriété et la situation juridique du bien.

7. Quels sont les droits et obligations de l'acheteur et du vendeur dans un compromis de vente immobilier ?

L'acheteur s'engage à respecter les conditions prévues dans le compromis de vente, comme l'obtention du financement et le paiement du prix de vente. Il peut se rétracter dans les 10 jours suivant la signature. Le vendeur, de son côté, doit fournir un bien conforme aux descriptions, effectuer les diagnostics immobiliers nécessaires et respecter le prix convenu. En cas de non-respect, des indemnités peuvent être demandées.

8. Que se passe-t-il si une des parties ne respecte pas le compromis de vente ?

Si l'acheteur ou le vendeur ne respecte pas les engagements du compromis de vente, des sanctions peuvent être appliquées. Par exemple, le vendeur peut être contraint de vendre le bien à l'acheteur, ou l'acheteur peut perdre les arrhes versées. Dans certains cas, des actions en justice peuvent être engagées pour forcer l'une des parties à respecter le contrat ou indemniser l'autre.

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