Assurance : que faire quand on pratique un sport à risque ?

Etienne Nicolas 04 Mai 2018 09:38

Une assurance de prêt peut coûter plus cher, voire être refusée si l'on pratique un sport à risque. BourseDesCrédits propose un guide pratique pour vous aider dans vos démarches.

Assurance : que faire quand on pratique un sport à risque ?

Qu'il s'agisse de votre état de santé, de votre métier ou de vos activités physiques, tous les risques sont évalués par l'assureur. La pratique d'un sport extrême induit une probabilité d'accident accrue. C'est pourquoi les compagnies d'assurance possèdent leur propre liste de sports à risques pour mettre en place un contrat sur mesure. On y trouve généralement : le deltaplane, parapente, parachutisme, ULM, sports mécaniques, équitation, sports de combats ou les sports de glisse en montagne etc.

Le souscripteur doit déclarer, avec exactitude, le sport qu'il pratique afin de savoir s'il peut être assuré en cas d'accident ; au risque de ne pas être couvert. Si jamais le sport est considéré comme trop dangereux, il est possible que le contrat comprenne des surprimes, des exclusions de garantie ou qu'elle refuse de vous assurer.

Offres sur mesure

Ainsi, il sera soumis à des conditions spécifiques qui varieront d'une compagnie à l'autre. Il existe les exclusions de garantie rachetables et les exclusions de garantie non rachetables. Les premières peuvent être incluses dans le contrat d'assurance en tant que surprime. Tandis que les secondes ne seront jamais prises en charge par la compagnie d'assurance – il est rare qu'une compagnie ne trouve pas d'offre sur mesure. Si la personne essuie un refus, elle peut se tourner vers une garantie des accidents de la vie. Ou bien choisir une compagnie d'assurance qui propose des offres sur mesures.

A noter que l'amendement Bourquin permet, depuis le 1er janvier 2018, de changer d'assurance de prêt à échéance annuelle. Il s'ajoute à la possibilité de choisir son assurance de prêt depuis le 1er septembre 2010 et la loi Lagarde.

Enfin, si vous pratiquez l'un de ces sports à risque de façon occasionnelle, il n'est pas nécessaire de le déclarer à l'assureur.

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