Crowdfunding : face aux critiques de l'UFC-Que Choisir, l'association des plateformes contre-attaque

Jacques-Olivier Busi 28 Février 2017 11:02

L'association Financement Participatif France (FPF) a tenu à donner son point de vue sur les critiques émises par l'association UFC-Que Choisir, dans un communiqué. Elle remet en question la méthodologie et les conclusions de l'étude faite par l'association.

Crowdfunding : face aux critiques de l'UFC-Que Choisir, l'association des plateformes contre-attaqueL'association des plateformes de crowdfunding fait sa profession de foi.

"Cette étude comporte de nombreuses erreurs méthodologiques ou inexactitudes". C'est avec ces mots que l'association Financement Participatif France (FPF) tient à critiquer l'étude de l'UFC-Que Choisir, parue jeudi dernier. Cette association des acteurs du crowdfunding annonce également la publication d'une note, "reprenant point par point les éléments soulevés par UFC-Que Choisir", selon le communiqué.

FPF regrette vivement que l'UFC-Que Choisir n'ait jamais cherché à engager au préalable un dialogue avec l'association.

Communiqué de presse France Participatif France

Pour rappel, l'UFC-Que Choisir avait critiqué, jeudi dernier dans une étude, le financement participatif, vu comme un "secteur vérolé" que les pouvoirs publics doivent "recadrer". A la liste des principaux griefs, le président de l'association, Alain Bazot, avait parlé d'un manque d'informations sur les risques encourus par les clients et d'une surévaluation des gains potentiels.

Les plateformes de crowdfunding "font l'objet d'un strict encadrement réglementaire"

En réponse, FPF critique les accusations de l'association de défense des consommateurs sur ce choix délibéré des plateformes de crowdfunding d'opter pour des projets trop nombreux et trop risqués. Ainsi, pour assurer leur pérennité, il serait dans leur intérêt "de (les) sélectionner rigoureusement" et "que leurs clients soient parfaitement informés des risques éventuels".

Par ailleurs, l'association des plateformes de crowdfunding fait sa profession de foi. Elle assure être "elle-même engagée depuis sa création dans la mise en place d'une bonne régulation du secteur". Pour contredire l'argument du recadrage de l'activité par les pouvoirs publics, elle rappelle que les plateformes "font l'objet d'un strict encadrement réglementaire (...) sous l'étroit contrôle de plusieurs autorités, dont l'AMF et l'ACPR".

Néanmoins, FPF s'accorde avec l'UFC-Que Choisir sur l'avenir du secteur du crowdfunding en France. Ainsi, elle estime qu'il "ne sera durable que si les plateformes proposent une économie vertueuse où les Français font fructifier leur épargne en contribuant à la croissance des entreprises du pays". Nul doute qu'avec la publication de l'étude de l'association de protection des consommateurs, les Français seront attentifs à leurs futurs investissements dans la "finance alternative".

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