[ETUDE] En 2022, les Français veulent laisser libre cours à leurs envies
Alors que la France sort peu à peu de la crise sanitaire, les Français n'ont pas perdu l'envie de consommer et d'investir.
Après l'effort, le réconfort, c'est ainsi que les Français semblent envisager la sortie de crise du Covid-19. Comme le révèle le 10e baromètre du pouvoir d'achat de Cofidis, deux ans de privations n'ont pas entamé l'enthousiasme des Français, qui comptent toujours autant investir en 2022, voire plus.
L'optimisme est de rigueur
Ainsi, 46 % des Français affirment qu'ils ont confiance en leur budget pour l'année qui arrive tandis que 52 % des sondés estiment que leurs projets à venir nécessiteront des dépenses importantes. Une confiance qui est d'autant plus importante chez les CSP + (67%) et chez les plus de 35 ans (57 %).
Cela étant, l'optimisme est moins prononcé chez les retraités et les plus de 50 ans, qui sont respectivement 65 % et 62 % à avoir une confiance réduite dans leur pouvoir de financement pour 2022.
Des projets en pagaille
La fin de la crise rime également avec une réouverture des frontières. Les Français veulent voyager. Près de 4 personnes sur 10 interrogées envisagent de voyager l'an prochain (+ 8 points par rapport à fin 2020). Le budget consacré aux voyages est d'ailleurs en hausse : 2704 euros en moyenne contre 2518 euros l'année dernière.
De même, les différentes périodes de confinement à pousser les Français a ré-évaluer l'aménagement du logement. 32 % des sondés envisagent ainsi de rénover ou de redécorer leur logement (+ 5 points par rapport à 2020). Pour cela, ils sont prêts à consacrer 11 521 euros en moyenne pour les rénovations et 2518 euros pour la déco.
On note également une forte appétence pour l'achat de nouveau meubles (21 % des sondés) et les produits high-tech (19%).
Des projets réfléchis
Vouloir investir ne signifie pas foncer tête baissée. Les Français ont ainsi largement anticipé leurs futures dépenses. Pour un tiers d'entre eux, il s'agit de projets réfléchis dont le financement est anticipé pour 83 % des cas. Pour certains d'entre eux (21%), l'anticipation financière date même de plusieurs années.
Grâce à l'épargne accumulée pendant les confinements, miser sur ses économies reste la solution de financement la plus largement envisagée (68%). Le crédit à la consommation est aussi une alternative puisqu'un Français sur quatre envisage d'y avoir recours au moins une fois l'an prochain (+5 points par rapport à 2020). Ce chiffre grimpe à 39 % chez les cadres et 37 % chez les 25-34 ans.