L'incroyable essor du paiement sans contact
Boosté par la crise sanitaire, le paiement sans contact ne cesse de séduire les Français. Malgré tout, certaines subtilités restent encore méconnues.
Il fut l'un des gestes barrière plébiscité durant la crise. Depuis son lancement, le paiement sans contact connaît une progression ininterrompu. Pour preuve, le nombre de paiement sans contact est passé de 1 milliard de transactions en 2017 à plus de 4,6 milliards en 2020.
De même, le paiement mobile sans contact connaît lui aussi une forte progression. Le nombre de transactions a ainsi augmenté de 135 % l'année dernière selon l'Observatoire de la sécurité des moyens de paiement de la Banque de France.
Une solution populaire, mais pourtant assez méconnue
Une étude menée par OpinionWay pour la banque en ligne Fortuneo traduit concrètement cet engouement pour les paiements sans contact.
Selon l'étude, ce sont la rapidité (40 % des sondés) et la facilité du paiement (29 %) qui séduisent avant tout les Français. Avec le contexte actuel, beaucoup de sondés invoquent également des raisons comme l'hygiène (21 %) et la sécurité (7%).
Pour autant, beaucoup de personnes interrogées connaissent finalement assez mal le fonctionnement du sans contact. Par exemple, beaucoup ignorent que les paiements sont plafonnés à 50 €. Seuls 36 % d'entre eux connaissent ce plafond. De même, 87 % des sondés ignorent que les paiements mobiles sans contact ne sont pas plafonnés.
Le paiement mobile, solution d'avenir
Les paiements sans contact via le téléphone ne sont d'ailleurs pas en reste. Depuis 2019, ils ont été multiplié par 3 chez Fortuneo et représenteraient plus de 10 % des paiements sans contact enregistrés.
L'étude révèle ainsi que sur les 38 % des sondés qui utilisent le paiement via mobile, 72 % d'entre eux s'en servent avant tout dans les commerces alimentaires, dans les cafés et restaurants (52 %) et dans les magasins de chaussures et vêtements (34 %).
Les usagers espèrent désormais que le paiement mobile sera bientôt disponible dans des lieux comme les stations essence (24 %) ou les cabinets médicaux (22 %).