Une baisse des rendements des livrets réglementés en février 2026 : quelle tendance pour les épargnants ?
Les titulaires de livrets réglementés comme le Livret A, le LDDS ou le LEP pourraient faire face à une nouvelle baisse de leurs rendements en février 2026. Les experts, en se basant sur les prévisions de l'Insee et les taux directeurs de la BCE, estiment que cette tendance pourrait se confirmer.
D'après leurs analyses, les taux du Livret A et du LDDS devraient tomber à 1,30 %, tandis que celui du Livret d'Épargne Populaire (LEP) pourrait se situer autour de 2,30 %. Ces prévisions reposent sur les anticipations d'inflation de l'Insee pour le second semestre 2025 (à 1,033 %) et sur l'évolution continue de l'€STR, qui pourrait encore reculer dans les mois à venir. Face à cette situation, les épargnants pourraient être incités à diversifier leur épargne pour compenser cette baisse.
Une inflation stable et une légère baisse des taux interbancaires
Selon la note de conjoncture de l'Insee, publiée le 11 septembre 2025, l'inflation devrait rester stable pour les six derniers mois de l'année, avec un taux moyen de 1,033 %, contre 0,9 % sur la première partie de l'année.
De plus, les taux interbancaires (€STR) continuent de suivre une tendance baissière. Bien que la BCE ne prévoie pas de modification de ses taux directeurs d'ici la fin 2025, l'€STR a déjà diminué d'environ 1 point entre décembre 2024 et juin 2025, passant de 3,45 % à 2,46 %.
Ces éléments laissent présager une nouvelle baisse des taux des livrets réglementés en février 2026. Selon les estimations, le taux du Livret A et du LDDS pourrait chuter de 0,40 point, passant de 1,70 % à 1,30 %, tandis que le taux du LEP pourrait passer de 2,70 % à 2,30 %.
Comment réagir face à la baisse des rendements ?
Pour limiter les effets de cette diminution de la rentabilité, les épargnants peuvent envisager de transférer une partie de leurs économies vers des placements plus rentables.
Les solutions possibles varient selon le profil de l'investisseur. Certains pourraient se tourner vers des produits plus sécurisés, comme les fonds en euros d'assurance-vie, tandis que d'autres, plus tolérants au risque, pourraient envisager des investissements en obligations ou dans des actifs immobiliers et financiers.
Dans tous les cas, la diversification reste une stratégie clé pour optimiser les rendements tout en équilibrant les risques associés.