Crédit immobilier : où trouver les meilleurs taux en septembre 2025
Les taux des crédits immobiliers, qui étaient restés relativement stables ces derniers mois, connaissent un léger rebond en septembre 2025, atteignant une moyenne de 3,35 % sur 20 ans. Toutefois, cette moyenne masque des disparités importantes d'une région à l'autre, certaines zones continuant d'offrir des conditions plus avantageuses. Dans certains endroits, les emprunteurs avec de bons profils peuvent encore bénéficier de taux inférieurs à 3 %.
En moyenne, le taux des crédits immobiliers sur 20 ans atteint 3,35 % en septembre 2025. Toutefois, quatre régions permettent encore de bénéficier de taux autour de 3,30 %, voire en dessous de 3 % pour les profils solides. À l'inverse, certaines zones comme la Bretagne et les Pays de la Loire affichent des taux plus élevés, avec des moyennes allant jusqu'à 3,45 %. Ces écarts sont principalement liés au dynamisme local du marché immobilier et à la politique commerciale des banques. Il est parfois possible d'emprunter en dehors de sa région, mais cela nécessite souvent des liens étroits avec l'établissement bancaire.
Les régions où les taux sont les plus bas
Certaines régions se distinguent par des conditions de financement plus avantageuses. En Occitanie, Provence-Alpes-Côte d'Azur, Auvergne-Rhône-Alpes et Bourgogne-Franche-Comté, les banques proposent des taux autour de 3,30 % sur 20 ans, légèrement en dessous de la moyenne nationale.
Pour les emprunteurs disposant de garanties solides - tels que des revenus élevés et une épargne importante - il reste possible d'obtenir des financements à des taux aussi bas que 2,90 % dans ces régions, ainsi qu'en Corse.
Les régions avec les taux les plus élevés
À l'inverse, la Bretagne et les Pays de la Loire enregistrent les taux les plus élevés, avec une moyenne de 3,45 % sur 20 ans. Même les dossiers jugés excellents dépassent les 3 % dans ces régions.
Entre ces extrêmes, plusieurs autres régions, comme les Hauts-de-France, la Nouvelle-Aquitaine, l'Île-de-France ou le Centre-Val-de-Loire, se situent autour de 3,40 %. Le Grand Est et la Corse suivent de près la moyenne nationale, avec un taux de 3,35 %.
Les raisons des écarts régionaux
Ces différences sont principalement expliquées par la dynamique locale du marché immobilier. Dans les régions où la demande de logements est forte et la vacance faible, les banques tendent à abaisser leurs taux pour stimuler la demande. À l'inverse, dans les zones plus fragiles ou instables, elles appliquent des taux plus élevés afin de limiter leur exposition au risque.
La stratégie commerciale des banques joue également un rôle clé. Une forte concurrence entre établissements financiers peut entraîner des politiques de taux plus agressives. De plus, le profil économique des emprunteurs d'une région donnée, tel que le niveau de revenus ou le taux d'emploi, influence aussi les conditions proposées.
Des économies notables grâce à ces écarts
Ces disparités peuvent entraîner des économies significatives sur le coût total du crédit immobilier. Par exemple, pour un couple avec un revenu mensuel de 4 500 euros, la différence entre un taux à 3,42 % et un taux à 3,50 % peut permettre d'économiser plus de 2 700 euros sur la durée du prêt.
Emprunter en dehors de sa région : une option à utiliser avec prudence
En théorie, il est possible pour un emprunteur de souscrire un crédit dans une autre région que celle où il achète son bien, ce qui permettrait de bénéficier de taux plus compétitifs. Cependant, cette démarche est souvent délicate, car les banques privilégient généralement une relation de proximité avec leurs clients.
Il est néanmoins possible de contourner cette contrainte si l'emprunteur dispose d'attaches dans la région concernée, comme un compte bancaire ancien dans l'établissement, des membres de la famille qui sont clients de longue date, ou encore un patrimoine géré par la banque. Ces éléments peuvent augmenter les chances d'obtenir un financement hors de la région de résidence de l'emprunteur.