Crédit aux particuliers : reprise des prêts et taux attractifs
Le marché du crédit aux particuliers continue de se consolider en France, avec un total de 1 537 milliards d'euros d'encours à fin septembre 2025. La reprise concerne à la fois le crédit immobilier et le crédit à la consommation, offrant des conditions avantageuses pour les emprunteurs, notamment les primo-accédants et les ménages les moins aisés.

Le crédit immobilier confirme sa reprise
La production de nouveaux crédits à l'habitat, hors renégociations, a atteint 12,8 milliards d'euros en septembre, après 12,2 milliards en août. Cette progression s'inscrit dans une tendance de redressement continue depuis le creux de 6,9 milliards enregistré en février 2024.
Les taux d'intérêt moyens pour ces prêts se situent désormais à 2,99 %, contre un pic de 3,55 % en janvier 2024, ce qui place la France parmi les pays de la zone euro proposant les taux les plus compétitifs. La variation des encours immobiliers reste légèrement positive, les nouveaux crédits dépassant légèrement le volume des remboursements, pour un total de 1 287 milliards d'euros (+0,3 %).
Une dynamique favorable pour le crédit à la consommation
Le crédit à la consommation suit également une trajectoire ascendante. L'encours total atteint 217 milliards d'euros, en progression de 2,4 % sur un an. Les taux moyens pour les nouveaux prêts se situent à 5,9 %, bien inférieurs à la moyenne de la zone euro (7,4 %), ce qui rend l'accès au crédit particulièrement attractif pour les ménages.
Primo-accédants et ménages modestes bénéficient du redressement
L'accès au crédit immobilier reste favorable aux primo-accédants et aux foyers disposant de revenus modestes. Selon la Banque de France, plus de la moitié des nouveaux crédits pour l'achat d'une résidence principale (53,1 %) sont contractés par des primo-accédants. Parallèlement, les ménages les moins aisés représentent environ 50 % des emprunteurs, confirmant la volonté des banques de soutenir cette catégorie de clients.
Perspectives du marché du crédit en France
La stabilisation des taux et le dynamisme de la production de crédits reflètent un marché en phase de redressement après les ralentissements observés en 2023 et 2024. Les conditions actuelles offrent aux ménages la possibilité de concrétiser leurs projets immobiliers et de consommer de manière soutenue, tout en maintenant un encadrement prudent du risque de surendettement.