Immobilier ancien : pour Guy Hoquet, c'est la fin de la baisse des prix

Hugo Eugene 05 Avril 2016 17:46

Lors d'un bilan de son activité sur le premier trimestre 2016, le réseau immobilier confirme une reprise du marché. Les transactions sont en hausse de +2,5% par rapport à la même période de 2015.

Immobilier ancien : pour Guy Hoquet, c'est la fin de la baisse des prixLe réseau immobilier Guy Hoquet faisait le bilan de son activité sur le premier trimestre 2016

"Je ne boude pas mon plaisir". Quand Fabrice Abraham, directeur général du réseau immobilier Guy Hoquet, fait le bilan de l'immobilier ancien au premier trimestre de l'année, il a le sourire aux lèvres. "C'est un marché qui est porté par des acquéreurs pragmatiques et opportunistes, mais aussi par des vendeurs pus réalistes. Ils consentent à adapter leurs prix à la réalité du marché, ce qui contribue à la réalisation des transactions", précise-t-il.

La reprise du marché de l'immobilier entamée en 2015 se confirme donc au premier trimestre 2016 avec une hausse des transactions (+2,5% par rapport au 1er trimestre 2015 et +11,5% par rapport à 2014) et des demandes d'acquéreurs (+15%).

Acheter plus grand pour plus cher

Le réseau constate également une hausse significative des visites (+29% par rapport au 1er trimestre 2015). Le début d'année est aussi marqué par des prix qui ne baissent plus, voire entament leur remontée dans certaines zones (- 0,1 % en moyenne en France sur 1 an et + 0,1 % sur les 3 derniers mois, + 1,6 % à Paris sur 1 an et + 1,2 % sur les 3 derniers mois, + 3 % sur 1 an à Bordeaux, + 2,5 % à Nantes, + 2 % à Lyon).

Si les disparités nationales de prix ont un impact sur le pouvoir d'achat, les prix qui se sont stabilisés ces derniers mois, conjugués aux taux d'emprunt très bas, ont permis de faire gagner du pouvoir aux acquéreurs. "Ceux-ci achètent dorénavant plus grand pour plus cher, sur l'ensemble du territoire. Au 1er trimestre 2016, les acquéreurs achètent en moyenne 5m² de plus pour 13.000 euros de plus", explique le communiqué de Guy Hoquet.

Un retour des primo-accédants et des investisseurs

Aidés par les actions du gouvernement en faveur de l'accession à la propriété, et notamment le prêt à taux zéro (PTZ) dans le neuf, les primo-accédants "affirment leur retour". En effet, au premier trimestre 2013, ils représentaient 30% du marché, ce chiffre est aujourd'hui de 37%.

Les investisseurs, qui effectuent un retour dans le neuf grâce au dispositif Pinel, reviennent progressivement dans l'ancien. Pas à Paris néanmoins, où l'encadrement des loyers les pousse en petite et grande couronne. Pour le premier trimestre 2014, ils représentaient 11% du marché, contre 16% aujourd'hui.

>> A lire également : Immobilier ancien : les Franciliens achètent leur logement de plus en plus tard

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