Immobilier : le ministère de la Justice se sépare de l'ancienne prison de Grasse

Marie Nahmias 31 Août 2016 16:45

Sans détenus depuis les années 1990, l'ancienne maison d'arrêt de Grasse est finalement mise en vente par le ministère de la Justice. Le site peine à trouver acquéreur, malgré son prix attractif.

Immobilier : le ministère de la Justice se sépare de l'ancienne prison de GrasseL'ancienne prison de grasse est mise en vente depuis le mois de juin 2016. Crédit photo : France Domaine Gestion.

"Bâtiment de type "traditionnel" des prisons de la fin du XIXème siècle, construit autour d'une nef centrale éclairée par une verrière, situé dans le centre de Grasse..." Cette annonce bien qu'insolite ne semble pourtant pas remporter un franc succès auprès des acheteurs.

Situé au 20, rue du Palais de Justice, l'édifice, débarrassé de tout son mobilier, fait une superficie totale d'environ 1277 m². Il s'établit sur trois étages et un sous-sol et dispose également d'annexes d'environ 391 m², précise le site des cessions immobilières de l'Etat.

vendu sans garage, ni parking

Site des cessions immobilières de l'Etat

Les anciens locaux carcéraux "avec une partie homme et une partie femme" se composent "d'anciennes cuisines et réserves (en sous-sol), de deux appartements de fonction (de 123,53 m² et 94,98 m²), de bureaux, de parloirs et de cours intérieures". Si le bâtiment accueillait il y a une trentaine d'années 72 détenus et 18 surveillants, il est aujourd'hui "libre de toute occupation". Autrement dit, le futur propriétaire en fera ce qu'il souhaite.

Un appel d'offres organisé

La Direction Départementale des Finances Publiques des Alpes-Maritimes pour la cession amiable de ce bien, a organisé un appel d'offres, la meilleure d'entre elles sera ensuite retenue. S'ils sont intéressés, les candidats doivent verser la somme de 50.000 euros au Trésor Public, un montant qui sera déduit du prix de vente.

Officiellement en vente depuis le mois de juin dernier sur le site des cessions immobilières de l'Etat, l'ancienne prison de Grasse rebute toutefois les acquéreurs potentiels par l'ampleur des travaux à réaliser. Le site n'a, en effet, subi aucune rénovation ni mise aux normes depuis sa fermeture, en 1992.

Autre élément peu incitant, un avis signé au moment de la mise en vente fait état de l'existence de revêtements contenant un taux trop élevé de plomb. Selon un témoignage recueilli par France Bleu Azur, l'acheteur devra réaliser des travaux à plus de deux millions d'euros. La capacité des acquéreurs à réaliser ces travaux sera également décisive dans le choix final de la Commission réunie par France Domaine. Pour que les potentiels acheteurs puissent se faire leur propre idée, deux visites sont prévues les jeudi 8 et mardi 13 septembre.

>>A lire également : L'Ile-de-France se sépare de ses biens immobiliers de valeur

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