La propriété immobilière en 2025 : un socle de vie fondamental pour les foyers français

Malgré les évolutions du marché, l'ambition de posséder son propre toit demeure une valeur refuge inaltérable en France. Une récente enquête révèle que le logement n'est plus seulement un actif financier, mais un levier déterminant pour la santé, l'éducation et la réussite professionnelle des citoyens.
Le logement comme pilier central de l'équilibre personnel et familial
D'après les données issues du sondage OpinionWay–Nexity pour Le Figaro, l'attrait pour la pierre ne faiblit pas : 81 % de la population juge crucial l'accès à la propriété, une statistique qui fait preuve d'une stabilité remarquable depuis deux ans. Plus qu'un simple titre de propriété, le logement est perçu comme une garantie de sécurité face aux aléas de l'existence.
L'étude souligne également à quel point l'habitat façonne la réalité quotidienne. L'influence du lieu de vie se fait ressentir dans presque tous les domaines de l'intimité et du social. Voici les principaux secteurs impactés selon les répondants :
| Domaine de vie | Pourcentage de Français déclarant un impact direct |
|---|---|
| Vie familiale | 88 % |
| Parcours scolaire des enfants | 84 % |
| État de santé général | 83 % |
| Accès au marché de l'emploi (actifs) | 79 % |
| Mobilité et déplacements | 77 % |
Au-delà de ces aspects, la performance énergétique s'impose désormais comme une préoccupation majeure. Pour 88 % des personnes envisageant un changement de domicile, le coût et l'efficacité de la consommation d'énergie constituent un critère de sélection incontournable, reflétant une prise de conscience écologique liée à une gestion stricte du budget.
Une diversité de projets malgré des perceptions urbaines contrastées
L'enthousiasme pour l'acquisition immobilière se traduit par des intentions d'achat concrètes. Environ 64 % des Français expriment le souhait de devenir propriétaires de leur résidence principale. Si le secteur du neuf attire 50 % des futurs acquéreurs, l'investissement locatif séduit encore 37 % des sondés, confirmant la pertinence de la pierre dans les stratégies patrimoniales.
On observe par ailleurs l'émergence de nouvelles tendances ou de projets plus spécifiques :
- 32 % des personnes interrogées envisagent de rénover du bâti ancien pour le valoriser.
- L'auto-construction suscite l'intérêt de 28 % des répondants.
- Près d'un quart de la population (23 %) se montre favorable à l'habitat partagé, signe d'une mutation lente des modes de vie.
Cependant, cet appétit pour l'achat se heurte à une vision parfois pessimiste de l'environnement urbain local. Une légère majorité de Français (52 %) porte un regard critique sur l'évolution de leur ville, y percevant une forme de déclin ou de stagnation. À l'opposé, 47 % des citoyens estiment que leur commune de résidence se développe positivement. Cette fracture dans la perception de l'attractivité territoriale pourrait, à terme, influencer les futurs flux de mobilité immobilière vers des régions jugées plus dynamiques.