Deux tiers des professionnels estiment que le Brexit n'aura pas d'effet sur l'immobilier français
Selon une enquête du Crédit Foncier, 67% des professionnels de l'immobilier estiment que le Brexit n'aura pas d'effet sur le logement en France. Cependant, cet avis diffère selon les régions.
17% de ces professionnels projettent un impact négatif du Brexit sur le logement en France.
"Selon vous, quel impact pourrait avoir le Brexit sur le marché du logement de votre région ?" C'est la question posée par le Crédit Foncier, à laquelle devait répondre 400 professionnels de l'immobilier, issus de tout le territoire français. Cette enquête s'est donc concentrée sur les agents immobiliers, les commercialisateurs, les lotisseurs, les promoteurs, les constructeurs de maisons individuelles mais aussi les gestionnaires de patrimoine.
Ainsi, 67% d'entre eux estiment que le vote britannique en faveur du retrait de l'Union Européenne n'aura aucune incidence dans leur région sur le marché de l'immobilier. Cependant, 17% de ces professionnels projettent un impact négatif du Brexit sur le logement en France et seulement 9% un impact positif.
Crédits : Crédit Foncier
Des avis différents selon les régions
Néanmoins, ce sentiment général s'avère différent selon les régions. Dans ce sens, en Ile-de-France, 22% des professionnels de l'immobilier attendent un effet positif du Brexit alors que dans le Nord-Est, cette proportion atteint à peine 1%. Le Crédit Foncier explique cet écart par le fait que "les professionnels d'Ile-de-France s'attendent probablement au transfert de sièges sociaux aujourd'hui localisés dans le Grand Londres".
De même, sur les projections d'un impact négatif pour le logement en France, la région Nord-Ouest est la plus pessimiste puisque 24% des professionnels en sont convaincus. Juste derrière, 21% des professionnels du Sud-Ouest ont également la même vision de la situation. "Ces chiffres s'expliquent par la présence plus significative des Britanniques dans ces régions", précise l'enquête.
Crédits : Crédit Foncier
Avant le vote du Brexit, le retour des Britanniques sur le marché des résidences secondaires en France s'était confirmé avec une augmentation du nombre de transactions de 44%, en 2015, sur un an, selon l'Observatoire BNP Paribas International Buyers. En outre, en 2015, ils représentaient 34% du total des transactions étrangères en France en 2015, en hausse continue depuis 2007.
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