Logements anciens : les prix augmentent dans la plupart des grandes villes

Hugo Eugene 27 Avril 2016 11:52

En mars, la hausse des prix immobiliers s'est poursuivie selon le dernier baromètre LPI/SeLoger publié ce mardi. Cette tendance haussière concerne tout le territoire, même si elle est moins significative sur Paris.

Logements anciens : les prix augmentent dans la plupart des grandes villesLe prix des logements anciens sont en hausse dans 73,5% des grandes villes

Partout en France, la tendance haussière des prix des logements anciens s'est confirmée au mois de mars. Selon le dernier baromètre LPI/SeLoger paru ce mardi, les ventes ont continué à être soutenues en cette période de l'année.

Sur l'hexagone, le prix du mètre carré signé en France a progressé de 0,5% au cours des trois derniers mois (+0,4% pour les appartements et +0,8% pour les maisons). Par rapport à l'année dernière, c'est une donnée qui affiche une hausse de 1,3%. Cette tendance à la hausse est observée par le communiqué dans plus de 73% des grandes villes du territoire.

Les disparités s'accentuent à Paris

Pour ce qui est de la capitale, le prix du m² signé atteint 8.551 euros fin mars, soit une légère augmentation de 0,2% sur 12 mois. Les arrondissements qui affichent la plus grosse hausse (entre +2 et 3%) sont le VIe, VIIe, IXe et Xe. Le XIIIe, XIVe et XVIIIe ont, eux, grimpé de 1%. La chute des prix se poursuit également dans certains arrondissements, -4,2% dans le Ier et jusqu'à -9% dans le IVe.

Sur le reste du territoire, certaines grandes métropoles comme Bordeaux, Lyon ou Nantes connaissent aussi des progressions. L'étude souligne que les prix des appartements anciens augmentent toujours rapidement et de manière accélérée plus récemment. Par contre, la baisse des prix reste considérable dans des villes comme Mulhouse, Perpignan ou Tours.

Des ventes en augmentation de 11,5%

Pour certaines agglomérations, les tendances des prix restent incertaines, comme sur Angers, Marseille ou Nice. A court terme, aucune perspective d'amélioration ne se présente à elles alors qu'à l'inverse, Lille et Grenoble devraient prochainement voir leur prix se stabiliser.

Pour ce qui est du volume de transactions, celui-ci a progressé de 10,1% en niveau trimestriel, contre +2,7% il y a un an. Sur une année glissante, les ventes augmentent de 11,5%. Le baromètre de conclure "l'activité bénéficie de la faiblesse des taux d'intérêt, sans toutefois retrouver son niveau de 2011 (...), mais le marché francilien est toujours hésitant après il est vrai une année 2015 de forte activité".

>> Lire aussi : A Paris, les petites surfaces se vendent plus facilement que les biens familiaux

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