Ralentissement du marché immobilier : réelle accalmie ou simple feu de paille ?

Thomas Saint-Antonin 25 Avril 2018 17:47

Après la flambée des prix au cours de l'année précédente, il semble que le marché soit enclin à davantage de stabilité. Toutefois, les augmentations pratiquées par certaines métropoles n'incitent pas à l'optimisme.

Ralentissement du marché immobilier : réelle accalmie ou simple feu de paille ?

Selon la dernière note de conjoncture immobilière des Notaires de France, le marché immobilier devrait se stabiliser, et ralentir dans certaines zones de l'hexagone. Les prix seront-ils impactés ? Une chose est sure, le nombre de transactions a diminué en ce début d'année passant de 969.000 ventes en janvier à 965.000 à février.

Aujourd'hui, 42% des banques affirment percevoir une baisse de la demande de crédits immobiliers de la part des ménages. Ce ralentissement laisse entrevoir des volumes plus raisonnables pour cette année 2018. Pourtant, la fin de l'année passée ne laissait pas présager une telle opportunité pour les emprunteurs. Le quatrième semestre 2017 voyait les tarifs de l'immobilier croître de 3,4%, peu encourageant à l'époque.

L'attractivité est Stéphanoise

L'Ile-de-France n'est pas là pour rassurer les sceptiques en matière tarifaire. Le département connaît une augmentation, supérieure au restant du territoire avec +5,1%, alors qu'en province, entre 2016 et 2017, les prix de l'ancien ont grimpé de « seulement » 2,7% en moyenne.

Dans la majorité des autres grandes villes françaises, la stabilité est de mise. Montpellier, Grenoble ou encore Nice sont épargnées par l'augmentation des tarifs qui restent stables. Seule exception, Saint-Etienne réussit la performance de proposer des prix en baisse de 4%.

Augmentation des prix : Bordeaux en pole position

A l'opposé, Bordeaux dispose de l'augmentation la plus significative avec une envolée des prix de 16% sur la même période. Par ailleurs, Lille, Nantes, Lyon et Toulouse connaissent aussi une augmentation moindre oscillant entre 5 et 8%.

A l'avenir, et selon la projection des indices de prix à fin mai 2018, la hausse devrait se poursuivre, à la fois dans l'ancien et dans le neuf. En ce qui concerne la capitale, cette hausse est appelée à perdurer au moins jusqu'à la fin du mois. Du côté de la province, l'augmentation tend à se tasser. Si à l'avenir, vous souhaitez acquérir un appartement dans l'ancien, une augmentation de l'ordre de +2,3% avant fin avril est à envisager, et +1,9% pour les maisons anciennes.

En ce début d'année 2018, le volume des transactions ralentit, pour autant, la hausse des tarifs se généralise, et dans des proportions impressionnantes pour certaines régions tricolores. L'accalmie annoncée par les Notaires de France semble faire bien pâle figure.

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