La licitation : un moyen légal de sortir de l'indivision

Arsalain EL KESSIR

Écrit par Arsalain EL KESSIR, mis à jour le 26/11/2025

La licitation : un moyen légal de sortir de l'indivision

✍ Les points à retenir

  • La licitation est une procédure légale permettant de mettre fin à l'indivision en vendant le bien, soit entre indivisaires, soit via une vente aux enchères judiciaire.
  • Elle constitue une solution lorsque les indivisaires ne parviennent pas à se mettre d'accord sur le partage ou la vente amiable du bien immobilier.
  • La licitation peut être volontaire, décidée à l'amiable, ou judiciaire lorsqu'un indivisaire demande au tribunal de trancher en cas de blocage.
  • Le prix de vente obtenu lors d'une licitation est ensuite réparti entre les indivisaires au prorata de leurs parts respectives dans l'indivision.
  • Faire appel à un notaire ou à un avocat spécialisé permet de sécuriser la procédure et de comprendre les conséquences fiscales et financières de la licitation.

Qu'est-ce que la licitation ?

La licitation est une procédure juridique permettant de vendre un bien immobilier en indivision lorsque les co-indivisaires ne parviennent pas à se mettre d'accord sur la gestion du bien ou sa vente. Cette vente se fait par enchères publiques, généralement sous l'autorité d'un juge. La licitation est une solution légale pour sortir d'une indivision lorsque l'un des co-indivisaires souhaite récupérer sa part ou que des conflits rendent la gestion de l'indivision trop complexe.

Elle permet donc de résoudre les situations de blocage, où l'un des indivisaires peut refuser de vendre, ou lorsque les autres modes de résolution de conflits (comme le rachat de parts ou la vente amiable) échouent. Une fois le bien vendu aux enchères, le produit de la vente est réparti entre les indivisaires en fonction de leur part respective dans l'indivision.

Les différentes formes de licitation

Il existe plusieurs formes de licitation en fonction des situations et des objectifs des co-indivisaires. La procédure peut être décidée soit amiablement, soit par voie judiciaire. Voici les principales formes de licitation :

  • Licitation amiable : Dans cette forme, les co-indivisaires s'accordent mutuellement pour vendre le bien et partager le produit de la vente. Cela se fait sans intervention du juge, sous réserve que tous les indivisaires soient d'accord sur les modalités de la vente et du partage.
  • Licitation judiciaire : Si un ou plusieurs indivisaires ne parviennent pas à s'entendre, l'un d'eux peut saisir le tribunal pour demander la vente du bien aux enchères publiques. Le juge désignera un commissaire-priseur pour organiser la vente. Le produit de la vente sera ensuite réparti entre les indivisaires selon leur quote-part.
  • Licitation forcée : Cette forme de licitation intervient généralement lorsque l'un des indivisaires souhaite absolument vendre sa part, mais que les autres indivisaires refusent. Dans ce cas, la vente peut être forcée sous l'intervention d'un juge. Cela peut également se produire en cas de mésentente persistante sur la gestion du bien.

Chaque forme de licitation présente des avantages et des inconvénients, mais elle permet toujours de mettre fin à une indivision conflictuelle ou difficile à gérer. La licitation amiable, par exemple, est souvent plus rapide et moins coûteuse, tandis que la licitation judiciaire offre une solution légale en cas de désaccords profonds entre les indivisaires.

Pourquoi et quand recourir à une licitation

La licitation est une procédure légale qui permet de sortir de l'indivision en procédant à la vente d'un bien. Elle peut être envisagée dans diverses situations, notamment lorsque les co-indivisaires sont en désaccord ou lorsqu'il devient difficile de gérer un bien en indivision. Voici les principales raisons pour lesquelles il peut être nécessaire de recourir à la licitation :

  • Conflit entre indivisaires : Si les co-indivisaires ne parviennent pas à s'entendre sur la gestion du bien, sur son entretien ou sur son utilisation, la licitation devient souvent une solution incontournable pour mettre fin à l'indivision et repartir sur de nouvelles bases.
  • Impossibilité de vendre ou de partager le bien : Lorsqu'il est impossible de diviser physiquement un bien immobilier (par exemple, une maison ou un terrain), la vente du bien par licitation permet de répartir le produit de la vente entre les indivisaires proportionnellement à leurs parts.
  • Départ d'un indivisaire : Si un co-indivisaire souhaite quitter l'indivision et vendre sa part, la licitation permet de vendre l'intégralité du bien, offrant ainsi une solution pour les autres indivisaires qui pourraient vouloir conserver le bien ou se débarrasser de celui-ci.
  • Retard dans le partage des biens : En cas de succession, si les héritiers ne parviennent pas à se mettre d'accord sur le partage des biens, la licitation peut être utilisée pour vendre le bien et diviser équitablement les gains issus de la vente.

La licitation est également utile dans des situations où l'indivision est devenue une charge financière trop lourde, en raison des coûts d'entretien du bien ou des taxes qui pèsent sur celui-ci. Elle permet de régler une situation qui pourrait autrement s'enliser et devenir source de tensions prolongées.

Qui peut demander une licitation et sur quels biens

La licitation peut être demandée par toute personne ayant un intérêt à sortir de l'indivision. Elle peut concerner différents types de biens, principalement des biens immobiliers, mais aussi des biens mobiliers ou des actions de sociétés. Voici les principales conditions et critères pour demander une licitation :

  • Les co-indivisaires : Toute personne qui détient une part de l'indivision, qu'il s'agisse d'une indivision entre héritiers, d'une indivision entre associés ou d'une indivision entre conjoints, peut demander la licitation si elle souhaite se retirer de l'indivision. La demande peut aussi être faite par un indivisaire en cas de conflit ou d'impossibilité de gérer le bien de manière harmonieuse avec les autres co-indivisaires.
  • Les créanciers : Dans certains cas, les créanciers d'un indivisaire peuvent aussi demander la licitation. Si un indivisaire est débiteur et que la vente du bien est nécessaire pour rembourser la dette, les créanciers peuvent saisir le tribunal pour demander la licitation du bien.
  • Les types de biens concernés : La licitation concerne principalement les biens immobiliers, tels que des maisons, appartements, terrains, ou immeubles. Toutefois, elle peut également s'appliquer à d'autres biens indivis, comme des véhicules de valeur, des objets d'art ou des parts de société, si ces biens font l'objet d'une indivision.
  • Les biens indivis : Le bien concerné par la licitation doit être en indivision. Cela signifie qu'il appartient en commun à plusieurs personnes qui n'ont pas divisé la propriété. Les biens doivent donc être indivis dans leur ensemble et ne pas avoir fait l'objet d'un partage préalable.

La licitation permet donc de sortir de l'indivision lorsque l'un des indivisaires souhaite céder sa part ou qu'il est impossible de parvenir à un accord sur la gestion du bien. Elle offre une solution pour vendre le bien dans son intégralité, avec un partage des bénéfices proportionnel aux parts détenues dans l'indivision.

Déroulement d'une procédure de licitation

La procédure de licitation suit des étapes spécifiques et est encadrée par des règles juridiques strictes. Elle permet de sortir de l'indivision en procédant à la vente du bien concerné, généralement sous forme d'enchères publiques. Voici les principales étapes de cette procédure :

  • Demande de licitation : La procédure commence par la demande d'un des co-indivisaires ou d'un créancier auprès du tribunal compétent. Cette demande peut être formulée en cas de conflit entre les indivisaires, d'impossibilité de gérer le bien ou d'une volonté de vendre la part d'un indivisaire.
  • Décision du tribunal : Après avoir examiné la demande, le juge détermine si la licitation est recevable. Il peut rendre une ordonnance autorisant la vente du bien en indivision. Si le bien concerne plusieurs indivisaires, tous doivent être informés de la procédure.
  • Estimation du bien : Avant la mise en vente, une estimation du bien est généralement réalisée. Cette évaluation permet de fixer une base pour les enchères et de garantir un prix de vente équitable. Les experts immobiliers ou les notaires peuvent être sollicités pour cette estimation.
  • Mise en vente publique : Le bien est ensuite mis en vente lors d'une enchère publique. Cette vente peut avoir lieu devant un notaire, un huissier de justice ou dans une salle d'enchères. Les intéressés peuvent faire des offres selon les modalités définies par le tribunal.
  • Distribution du produit de la vente : Une fois la vente conclue, le produit de la licitation est réparti entre les indivisaires en fonction de leurs parts respectives dans l'indivision. Si l'un des indivisaires souhaite racheter le bien, il peut également participer à l'enchère pour obtenir la propriété totale.
  • Clôture de la procédure : Enfin, une fois le produit de la vente réparti entre les co-indivisaires, la procédure de licitation est clôturée. Le bien est officiellement transféré au ou aux nouveaux propriétaires et l'indivision prend fin.

La licitation, bien que complexe, permet de résoudre une situation d'indivision difficile en garantissant une vente légale et équitable. Chaque étape est régie par des règles strictes pour assurer une gestion transparente du bien et de sa vente.

La licitation dans le cadre d'une succession

Dans le cadre d'une succession, la licitation est une solution légale permettant de sortir de l'indivision lorsque les héritiers ne parviennent pas à se mettre d'accord sur la gestion ou la vente d'un bien. La licitation permet ainsi de résoudre les conflits successoraux liés à un bien indivis, en procédant à sa vente publique.

Voici comment la licitation se déroule spécifiquement dans le cadre d'une succession :

  • Indivision successorale : Après le décès d'un proche, les héritiers se retrouvent en indivision sur les biens laissés par le défunt. Dans certains cas, cette indivision peut durer plusieurs années, en particulier si les héritiers ne parviennent pas à se mettre d'accord sur le partage ou la gestion du patrimoine commun.
  • Recours à la licitation : Si les héritiers n'arrivent pas à trouver un compromis, l'un d'entre eux peut demander une licitation au tribunal. Cette procédure vise à vendre un bien indivis, souvent un bien immobilier, afin de partager le produit de la vente entre les héritiers, selon leurs parts dans la succession.
  • Demande de licitation : La demande de licitation doit être déposée devant le tribunal judiciaire compétent. Le juge statue sur la recevabilité de la demande et, si elle est acceptée, ordonne la vente du bien par voie judiciaire.
  • Vente du bien : Le bien en indivision est mis en vente lors d'une enchère publique. Si l'un des héritiers souhaite conserver le bien, il peut participer à la vente en enchérissant pour le racheter. Si aucun héritier ne souhaite l'acheter, des acheteurs externes peuvent faire des offres.
  • Distribution du produit de la vente : Une fois le bien vendu, le montant de la vente est réparti entre les héritiers selon leurs droits successoraux. La licitation met ainsi fin à l'indivision successorale et permet un partage équitable des biens.

La licitation dans le cadre d'une succession est donc un moyen efficace de résoudre les conflits entre héritiers et de mettre fin à une indivision qui peut devenir complexe et conflictuelle. Elle permet de garantir une vente transparente et de répartir le produit de la vente de manière équitable selon les parts de chacun dans la succession.

Le coût d'une licitation

La licitation, bien qu'efficace pour sortir de l'indivision, entraîne certains frais qu'il est important de prendre en compte avant de se lancer dans cette procédure. Le coût d'une licitation peut varier en fonction de plusieurs facteurs, notamment la nature du bien à liciter, sa valeur et la durée de la procédure. Voici les principaux coûts associés à une licitation :

  • Frais judiciaires : La demande de licitation est déposée devant le tribunal judiciaire, ce qui génère des frais de justice. Ceux-ci peuvent inclure des frais de greffe, des droits de timbre et d'autres frais administratifs liés à l'ouverture du dossier.
  • Honoraires d'avocat : Bien que la procédure de licitation puisse être initiée sans avocat, il est fortement recommandé de se faire accompagner par un professionnel du droit, notamment pour préparer la demande, assurer le suivi et défendre les intérêts des parties. Les honoraires d'avocat sont donc à prévoir et peuvent varier en fonction de la complexité de la procédure.
  • Frais de notaire : Si le bien licité est un bien immobilier, des frais de notaire sont à prévoir pour la vente du bien. Ces frais couvrent notamment la rédaction de l'acte de vente, la publication de l'acte au service de publicité foncière et le calcul des droits d'enregistrement.
  • Frais d'enchères et frais de vente : La licitation d'un bien immobilier implique une vente aux enchères, ce qui engendre des frais supplémentaires. Les frais d'enchères incluent les frais de vente organisés par la salle des ventes ou le commissaire-priseur, ainsi que d'éventuels frais d'expertise si une estimation du bien est nécessaire avant la vente.
  • Frais de partage : Une fois le bien vendu, les frais de partage sont également à prévoir. Ces frais concernent la division du produit de la vente entre les héritiers ou les co-indivisaires, ce qui peut inclure la rédaction d'un acte de partage et la gestion de la distribution des fonds.
  • Coût des évaluations et expertises : Si la valeur du bien est sujette à débat, une expertise peut être réalisée avant la vente. Cela peut entraîner des frais d'expertise, notamment pour l'évaluation du bien immobilier ou d'autres types de biens (objets d'art, véhicules, etc.).

Il est donc important de bien anticiper ces coûts avant d'entamer une procédure de licitation, car ils peuvent s'avérer relativement élevés. Toutefois, ces frais sont souvent compensés par la résolution rapide du conflit d'indivision et la possibilité de mettre fin à des situations conflictuelles entre co-indivisaires.

Avantages et inconvénients de la licitation

AvantagesInconvénients
Solution rapide pour sortir de l'indivision Procédure coûteuse
Permet de vendre un bien en indivision sans l'accord unanime des co-indivisaires Les frais judiciaires et les honoraires d'avocat peuvent être élevés
Met fin aux conflits entre co-indivisaires Vente publique
Garantit une vente transparente et légale via une procédure judiciaire La vente aux enchères peut ne pas atteindre la valeur espérée du bien
Permet de récupérer sa part de l'héritage ou du bien commun rapidement Pas de contrôle sur le prix de vente final
Offre une solution pour les biens difficiles à diviser Peut être perçue comme une solution brutale par certains co-indivisaires
Processus judiciaire qui sécurise la vente Risque de division du produit de la vente qui peut générer des conflits supplémentaires

Alternatives à la licitation pour sortir de l'indivision

Bien que la licitation soit un moyen efficace pour sortir de l'indivision, plusieurs alternatives peuvent être envisagées selon la situation des co-indivisaires. Voici les principales options qui s'offrent aux propriétaires d'un bien en indivision.

  • Le rachat des parts d'indivision : Il s'agit de l'option la plus courante lorsque l'un des co-indivisaires souhaite sortir de l'indivision. Ce processus consiste à racheter la part des autres indivisaires afin de devenir le seul propriétaire du bien. Le rachat peut se faire en une seule fois ou selon des modalités financières définies entre les parties.
  • Le partage amiable : Cette solution repose sur un accord entre tous les indivisaires concernant la manière de diviser le bien ou les biens. Si le bien est divisible, il est possible de le partager physiquement. Si ce n'est pas le cas, la vente du bien peut être envisagée, avec une répartition du produit de la vente entre les indivisaires.
  • La vente volontaire du bien : Si les indivisaires parviennent à un accord, ils peuvent décider de vendre volontairement le bien. La vente peut être partagée entre les co-indivisaires en fonction de leurs parts respectives. Cette option peut permettre d'éviter une procédure judiciaire et de trouver une solution plus rapide, si les parties sont d'accord.
  • L'attribution préférentielle : En cas de désaccord entre les indivisaires, l'un d'eux peut demander à obtenir l'attribution du bien en contrepartie du versement d'une soulte aux autres. Cette solution est souvent utilisée lorsque l'un des indivisaires souhaite conserver le bien, par exemple pour des raisons sentimentales ou pratiques.
  • La procédure judiciaire de partage : Si aucun accord amiable n'est possible, les indivisaires peuvent avoir recours à la procédure judiciaire de partage. Celle-ci permet au juge de décider de la répartition des biens ou de leur vente, en fonction des intérêts de chacun. C'est une option plus longue et coûteuse, mais elle peut s'avérer nécessaire en cas de conflit majeur entre les parties.
  • La donation-partage : Si l'indivision concerne des biens hérités, une donation-partage peut être envisagée. Ce mécanisme permet de répartir les biens entre les co-indivisaires sans avoir à procéder à une vente. Il est souvent utilisé pour éviter les conflits familiaux et pour anticiper la succession.

Ces alternatives permettent de sortir de l'indivision de manière plus ou moins conflictuelle et rapide, selon les choix des co-indivisaires. Chacune présente des avantages et des inconvénients en fonction des circonstances et de la volonté des parties concernées.

FAQ sur la licitation et la sortie d'indivision

1. Qu'est-ce que la licitation ?
La licitation est une procédure légale permettant de sortir de l'indivision en vendant le bien commun. Elle intervient généralement lorsqu'un ou plusieurs indivisaires souhaitent se retirer de l'indivision et que les autres ne sont pas en mesure ou ne souhaitent pas racheter leurs parts. Le bien est donc vendu aux enchères publiques, et le produit de la vente est réparti entre les co-indivisaires.

2. Qui peut demander une licitation ?
La licitation peut être demandée par n'importe quel indivisaire, qu'il soit propriétaire partiel ou total du bien. Toutefois, cette demande peut également être effectuée par un créancier si les indivisaires sont dans l'incapacité de régler leurs dettes. De plus, la licitation est souvent demandée lorsque les indivisaires ne parviennent pas à un accord sur la gestion ou la vente du bien.

3. Quelle est la procédure à suivre pour initier une licitation ?
Pour initier une licitation, un indivisaire doit saisir le tribunal compétent, généralement le tribunal judiciaire. Le juge prononcera la vente aux enchères du bien, sauf si un accord amiable est trouvé entre les indivisaires. Une fois la vente réalisée, le produit est réparti entre les co-indivisaires en fonction de leurs parts respectives.

4. Peut-on éviter la licitation ?
Oui, plusieurs alternatives permettent d'éviter la licitation, telles que le rachat des parts par un indivisaire, la vente volontaire du bien avec un partage amiable, ou encore l'attribution préférentielle d'un bien à l'un des indivisaires. Dans ces cas, les co-indivisaires peuvent négocier entre eux pour parvenir à un accord sans avoir recours à la licitation.

5. Quels sont les coûts associés à une licitation ?
La licitation entraîne des frais judiciaires, notamment des frais de procédure, des honoraires d'avocat, et des frais liés à la vente aux enchères. Ces coûts peuvent varier en fonction de la complexité de l'affaire et du bien concerné. En outre, il faut également tenir compte des frais de notaire liés au partage du produit de la vente.

6. Combien de temps dure une procédure de licitation ?
La durée d'une procédure de licitation peut varier en fonction de plusieurs facteurs, notamment la complexité de l'affaire et les délais judiciaires. En moyenne, une licitation peut prendre entre six mois et un an, voire plus, si des obstacles juridiques surviennent. Il est donc recommandé de tenter une solution amiable avant de lancer la procédure judiciaire.

7. Quels sont les risques liés à une licitation ?
Le principal risque d'une licitation est la vente publique du bien, qui peut entraîner une moins-value pour les co-indivisaires si la vente ne correspond pas aux attentes du marché. De plus, cette procédure peut générer des frais importants, notamment en raison des frais judiciaires et des frais de vente. Enfin, la licitation peut parfois aggraver les conflits entre les indivisaires.

8. Est-ce que la licitation s'applique à tous les types de biens ?
Oui, la licitation peut concerner tous les types de biens en indivision, qu'il s'agisse de biens immobiliers, mobiliers, ou encore de sociétés. Toutefois, certains biens, comme les terres agricoles, peuvent faire l'objet de règles spécifiques, nécessitant des démarches particulières. Il est donc important de consulter un professionnel pour connaître les particularités applicables à chaque bien.

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