Crédit conso : il détourne 120.000 euros en usurpant des identités

La rédaction 02 Novembre 2017 15:41

C'est à partir de cartes d'identité volées et de relevés d'identité bancaires détournés notamment, qu'il réussissait à usurper l'identité de nombreuses victimes pour souscrire des crédits à la consommation. Préjudice estimé, une partie de l'argent manque toujours à l'appel.

Crédit conso : il détourne 120.000 euros en usurpant des identitésCet escroc encourt jusqu'à 4 ans de prison pour usurpations d'identités

La méthode était rôdée. En détournant des papiers administratifs, ce trentenaire souscrivait des crédits à la consommation auprès de plusieurs organismes dans la région de Béziers dans l'Hérault. Le Midi Libre révèle qu'il a réussi, grâce à ce manège, à s'offrir plusieurs véhicules, un fusil à pompe, mais encore, des meubles.

Présenté devant le tribunal correctionnel de Béziers, l'escroc explique que c'est un engrenage dans lequel il est entré en commençant "avec un crédit, c'était de l'argent facile. Malheureusement, je ne me suis pas arrêté...". Après avoir acquis ses biens grâce aux vols de cartes d'identité ou de détournements de RIB, il les revendait ensuite sur internet par le biais d'un site d'annonces entre particuliers.

Un préjudice financier pour les particuliers et les organismes financiers concernés qui s'élève, selon les calculs du parquet de Béziers, à un montant total de 120.000 euros, sur seulement deux trimestres de l'année dernière. L'arnaque ayant été repérée puisque les acquéreurs de véhicules étaient notamment dans l'impossibilité de l'immatriculer, l'automobile étant gagée auprès d'un établissement bancaire, ses créances toujours pas honorées.

Des victimes désormais fichées à la Banque de France

Les préjudices ne s'arrêtent cependant pas là puisque certaines victimes sont aujourd'hui fichées à la Banque de France. Les avocats des parties civiles, relayés par le Midi Libre : "Mon client (dont le prévenu a usurpé l'identité pour faire un crédit), est aujourd'hui fiché par la Banque de France à cause de ces agissements. Elle refuse de le désinscrire du FICP. Aujourd'hui, mon client, qui a un enfant de 7 mois, se trouve dans l'impossibilité de souscrire un prêt immobilier, mais ne peut accéder à la propriété..."

Pour l'ensemble des faits commis en récidive légale, le représentant demande que le prévenu soit condamné à 4 ans de prison. Il s'agira désormais de retrouver de nombreuses sommes d'argent étrangement disparues. A ce sujet, notre escroc usurpateur d'identité reste plutôt évasif : "Je ne sais pas, j'ai joué au casino".

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