Leasing social 2025 : une nouvelle édition pour les ménages modestes
Après le succès du premier dispositif en 2024, le gouvernement relance le leasing social pour 2025. Destiné aux foyers à revenus modestes, ce programme vise à faciliter l'accès aux véhicules électriques tout en encadrant les coûts et en renforçant la lutte contre la fraude.

Un dispositif repensé pour favoriser la mobilité durable
Le leasing social, lancé pour la première fois en 2024, avait rencontré un succès fulgurant. Face à cet engouement, le gouvernement a décidé de prolonger le dispositif avec une deuxième édition, officiellement ouverte depuis le 30 septembre. L'objectif reste inchangé : permettre aux ménages modestes, dont le revenu fiscal de référence par part ne dépasse pas 16 300 €, de louer un véhicule électrique à un tarif accessible, sans obligation d'achat en fin de contrat.
Pour cette nouvelle campagne, l'État a fixé un plafond de loyer à 200 € par mois, afin de rendre la mobilité électrique plus abordable pour les foyers les plus fragiles. Cette mesure s'inscrit dans une politique globale d'électrification du parc automobile, complétée par des aides existantes telles que la prime à la conversion et le bonus écologique, désormais rebaptisé « prime coup de pouce véhicules électriques ».
Des ajustements budgétaires et administratifs pour un dispositif plus efficace
En 2024, près de 50 000 demandes avaient été enregistrées en moins de trois mois, représentant un coût total estimé à 650 millions d'euros pour l'État. Pour l'édition 2025, le budget alloué sera revu à la baisse, avec un plafond fixé à 370 millions d'euros, dans un souci de maîtrise des dépenses publiques.
Le gouvernement entend également mieux encadrer le traitement des dossiers pour éviter les dérives constatées lors de la première édition. Un renforcement des contrôles administratifs est prévu afin de limiter les fraudes et d'assurer une distribution équitable des aides. Les autorités se penchent également sur la régulation des pratiques commerciales de certains concessionnaires, accusés de contourner les règles du programme.
Une meilleure prise en compte des ménages à faibles revenus
Pour que les foyers les plus précaires puissent réellement bénéficier du dispositif, la garantie de l'État a été ajustée. Elle s'étend désormais aux trois premiers déciles de revenus, garantissant ainsi une accessibilité renforcée aux personnes disposant de ressources très limitées. Cette mesure vise à éviter l'exclusion des ménages à faibles revenus, souvent contraints de se tourner vers des véhicules anciens et polluants faute de solutions abordables.
Avec cette nouvelle édition du leasing social, le gouvernement réaffirme sa volonté d'accélérer la transition écologique tout en répondant aux enjeux de mobilité des Français les plus modestes. Ce dispositif, s'il est mieux encadré et plus équitable, pourrait devenir un levier majeur de démocratisation de la voiture électrique en France.