La surprime sur l'assurance de prêt immobilier est une disposition prise par les banques ou les assureurs sur certains contrats de crédit. Dans quels cas cette pondération est-elle appliquée ?

La surprime d'assurance en cas de risques aggravés

Les banques et les assureurs de crédits utilisent une grille d'évaluation spécifique pour déterminer les risques auxquels ils s'exposent sur chaque financement de projet immobilier. Les résultats de l'évaluation sont alors comparés au risque « moyen » que la banque accepte de supporter dans le cadre de sa politique de distribution de crédit. Un client dont le profil de risque s'avère trop différent ou trop vulnérable par rapport à un emprunteur moyen se voit alors appliqué une surprime assurance prêt immobilier.

Cette disposition se traduit par une augmentation du coût de l'assurance de crédit immobilier de l'emprunteur à risque. Les banques considèrent généralement comme étant « à risque » les emprunteurs présentant des risques de santé aggravés, exerçant un métier dangereux, ou pratiquant des loisirs et activités extrêmes, parachutisme, descente en montagne, parapente, motocross, etc.. Dans une certaine mesure, les emprunteurs âgés sont également classés dans cette catégorie.

Faut-il négocier la surprime d'assurance ?

La surprime assurance prêt immobilier est non négociable, si les risques décelés par la banque sont liés à l'activité et aux loisirs pratiqués par l'emprunteur. Par contre, dans le cas d'un risque aggravé de santé, les banques sont prêtes à accorder quelques assouplissements, si l'emprunteur effectue les démarches nécessaires. Une surprime d'assurance liée à un risque de santé peut être en effet limitée ou évitée pour certaines pathologies, en faisant appel aux dispositifs de protection de la convention AERAS.

Cette convention permet à un emprunteur à risque de contracter un crédit immobilier d'un montant maximal de 320 000 euros, assorti d'une surprime plafonnée à 1,4 point en plus du taux effectif global. Ce dispositif accorde même un droit à l'oubli aux emprunteurs ayant guéri d'un cancer depuis plus de 15 ans : ces candidats à l'emprunt ne sont plus obligés de mentionner cette pathologie dans leur dossier médical et bénéficient de conditions d'emprunt exemptes de surprime et d'exclusions de garantie.

 

 

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