Augmentation de la taxe foncière en 2025 : quelles villes échappent à la hausse
En 2025, la taxe foncière continue de suivre une tendance à la hausse, avec une augmentation moyenne de 1,7% pour tous les propriétaires. Cette hausse s'inscrit dans une dynamique de +30% sur les dix dernières années, ce qui représente un poids de plus en plus lourd sur les finances des ménages. Cependant, certaines villes ont pris une décision contraire en choisissant de réduire leur imposition, offrant ainsi une alternative à la tendance générale.
Des villes qui choisissent de réduire les taux
Bien que le calendrier fiscal reste inchangé, avec la réception des premiers avis d'imposition dès le 20 septembre, certaines communes ont opté pour une baisse de leur taux d'imposition au lieu de suivre l'augmentation générale. Cannes, par exemple, a annoncé une réduction de 3,6% du taux communal, compensant ainsi l'augmentation nationale et entraînant une baisse nette d'environ 2%. Ainsi, pour un impôt foncier de 800€ en 2024, les propriétaires cannois ne devront payer que 784€ cette année.
La ville de Vallauris, également située en région PACA, va encore plus loin avec une réduction de 19% du taux communal, ce qui permet une baisse de la facture de 17,3%. Concrètement, les propriétaires qui payaient 800€ en 2024 ne verseront plus que 661€ en 2025. D'autres communes comme Roquebrune-sur-Argens (Var), Basse-Goulaine (Loire-Atlantique), Carcassonne (Aude), Cholet (Maine-et-Loire), et Cormeilles-en-Parisis (Val-d'Oise) font partie de cette rare liste de villes qui ont opté pour une réduction de leur taux d'imposition.
Une réduction ponctuelle et localisée
Cette baisse locale de la taxe foncière soulage certains propriétaires, parfois de manière ponctuelle, parfois sur le long terme, comme à Basse-Goulaine où cette politique a été en place depuis neuf ans. Toutefois, pour la grande majorité des Français, la facture fiscale continue d'augmenter.
Pour comprendre les raisons de cette hausse générale de la taxe foncière, il convient de prendre en compte deux éléments clés : la valeur locative cadastrale, révisée chaque année par l'État, et le pourcentage appliqué par les communes. Bien que la valeur locative progresse pour tous, seule une volonté politique forte, comme une réduction du taux communal, pourrait annuler l'effet de cette hausse.
L'impact sur l'accès à la propriété
Ces réductions ponctuelles, bien que bienvenues pour certains, posent une question importante : dans un contexte où les prix de l'immobilier et les charges fiscales continuent de croître, ces baisses locales seront-elles suffisantes pour rendre l'accession à la propriété plus accessible à une large portion de la population ?