Immobilier : les prix poursuivent leur chute dans de nombreuses grandes villes
Après trois ans de répit pour les acheteurs, les prix de l'immobilier, notamment dans le résidentiel, commencent à grimper dans la majorité des grandes villes françaises. Cependant, certaines métropoles affichent encore des baisses continues, tandis que les taux des prêts immobiliers ne semblent pas prêts à fléchir.
Le marché immobilier français : une légère reprise des prix
Le marché immobilier français enregistre une faible reprise des prix en cette fin d'été 2025. Les prix des appartements dans l'ancien ont progressé de +0,8 % sur l'année.
Malgré cette reprise, certaines grandes villes continuent d'afficher des baisses de prix significatives, notamment à Tours, Rennes, Bourges, Quimper et Antibes.
Des prévisions optimistes pour les prochains mois
Les experts estiment que la tendance à la hausse des prix devrait se poursuivre au cours des derniers mois de 2025, avec une augmentation de +1 à +2 % par rapport à 2024. Les prix pourraient même connaître une hausse de +3 % en 2026.
Les grandes agglomérations connaissent une flambée des prix. À Paris, les prix ont bondi de +2,3 % sur l'année, tandis que Bordeaux et Lyon ont respectivement connu des augmentations de +3,6 % et +2,5 %. Ce phénomène est encore plus marqué à Brest (+6,1 %) et Cannes (+4,4 %).
Quelques exceptions notables : des baisses persistantes dans certaines villes
Les candidats à l'achat qui espéraient une baisse des taux de prêt immobilier sous les 3 % après l'été devront se rendre à l'évidence : ils ne baisseront probablement plus de sitôt. Toutefois, certaines métropoles restent encore accessibles avec des prix qui ont baissé ou qui n'ont pas encore redémarré.
Les plus fortes baisses de prix ont été observées à Bourges (-11,9 %), Quimper (-5,4 %), Tours (-4,6 %), Rennes (-4,0 %) et Antibes (-3,7 %). D'autres villes, comme Tourcoing, Calais, Mulhouse et Villeurbanne, ont enregistré des repli modérés.
La chute des prix dans ces zones résulte principalement d'un réajustement après une flambée dans certaines villes, comme Antibes et Tours. Dans d'autres, les prix ont baissé en raison de facteurs comme la baisse de la qualité de vie ou l'augmentation de l'insécurité.