Réduction des fonds propres requis pour l'achat immobilier dans les grandes villes
Les établissements de crédit demandent généralement un apport personnel de 10 à 20 % du prix d'achat pour valider une demande de crédit immobilier. Ces fonds servent principalement à couvrir les frais annexes (notaire, garantie, frais de dossier, etc.). Depuis environ un an, le montant moyen de ces fonds propres a considérablement diminué dans plusieurs métropoles françaises.

Des fonds propres qui pèsent dans l'analyse des dossiers
Les fonds propres ou apport personnel représentent la participation financière de l'emprunteur et influent directement sur la demande de crédit. Plus cet apport est élevé, moins le montant emprunté (et donc la dette) est important. Cela améliore la solvabilité perçue par les banques, qui privilégient les demandes d'emprunt avec une contribution significative de l'acheteur.
Une baisse notable des fonds propres dans les grandes villes
Le montant moyen des fonds propres demandés pour l'achat d'un bien immobilier dans les grandes villes a chuté de plus de 10 % en un an. Il est passé de 91 500 € l'année dernière à 81 294 € aujourd'hui. Cette baisse est due en grande partie à la diminution des taux d'emprunt, mais aussi à un assouplissement des critères des banques.
Paris reste la ville avec l'apport le plus élevé : 131 238 €, contre plus de 200 000 € l'année dernière. À Lille, l'apport est passé de 71 395 € à 55 124 €. Nantes enregistre une diminution spectaculaire de 30 %, avec un apport moyen actuel de 64 733 € contre 90 395 € en 2024. Enfin, Nice a vu ses fonds propres augmenter de 25 %, avec une moyenne actuelle de 91 628 €.
Cette évolution souligne la flexibilité accrue des banques et l'impact des taux bas sur l'accessibilité au crédit immobilier dans les grandes agglomérations.