Immobilier ancien : les prix repartent à la baisse
Le marché immobilier français, particulièrement celui de l'ancien, a traversé une période difficile pendant plus de deux ans. Après quelques signes de reprise au début de l'année 2025, avec une légère hausse des prix et des transactions, cette amélioration a été de courte durée. En effet, les prix ont une nouvelle fois diminué à partir du second trimestre 2025.
Une tendance à la hausse suivie d'un retournement
Le secteur de l'immobilier ancien a connu une reprise temporaire, avec une légère remontée des prix et une augmentation du nombre de ventes. Cependant, après cette période de croissance modeste, les prix ont rapidement chuté sur la majeure partie du territoire français, mettant fin à cette dynamique positive.
Les prix augmentent d'abord, puis baissent à nouveau
Les dernières données publiées par l'Insee montrent une légère augmentation des prix de l'immobilier pendant la première moitié de 2024 et au début de l'année suivante. En comparaison avec le dernier trimestre 2024 et le premier trimestre 2025, la hausse a atteint 1,1 %, bien que la progression soit limitée à 0,3 % sur une base annuelle. Cependant, au deuxième trimestre 2025, les prix des appartements ont augmenté de 0,5 %, tandis que ceux des maisons ont cru de 0,3 %.
Néanmoins, entre avril et juin 2025, une nouvelle baisse des prix a été observée à l'échelle nationale. En Île-de-France, les prix ont diminué de 0,4 % après une hausse de 0,8 % au trimestre précédent. En province, la baisse a atteint 0,6 %, après une hausse de 1,1 %. Comparativement au dernier trimestre de 2024, les prix sont toutefois encore supérieurs de 0,6 %.
Un déséquilibre entre l'offre et la demande
Après une longue période de faible activité, le nombre de ventes a rebondi à partir d'octobre 2024. À la fin du premier trimestre 2025, 882 000 ventes ont été enregistrées sur une base annuelle, contre 845 000 en 2024. Ce chiffre a continué de croître pour atteindre 906 000 à la fin du deuxième semestre 2025.
Malgré cette hausse du nombre de transactions, la demande reste inférieure à l'offre. Même si les prix ont reculé, le volume de transactions reste modeste par rapport à l'ensemble des biens mis en vente. Selon l'Insee, seulement 2,4 % des biens ont été vendus au cours de cette période.