Quand renégocier son prêt immobilier ?

La renégociation d'un crédit immobilier est une opération pouvant être avantageuse, surtout si elle permet de réduire de manière significative le coût du financement. Quelle est la période optimale pour effectuer cette démarche ?

Un différentiel de taux d'intérêt important

L'intérêt d'une renégociation de crédit réside en grande partie dans la possibilité d'abaisser le taux d'intérêt ou les charges du financement et de bénéficier ainsi d'un tout nouveau contrat, moins cher et plus avantageux. Toutefois, cette opération n'est pas toujours rentable, surtout si elle est effectuée au mauvais moment.

Il est donc primordial de bien déterminer quand renégocier son prêt immobilier, pour être sûr d'obtenir un abaissement significatif du taux d'intérêt et du coût global du crédit immobilier. Cette analyse repose sur au moins trois conditions avec lesquelles une opération de renégociation de crédit est bénéfique.

D'abord, une telle démarche est intéressante si le taux d'intérêt du crédit signifié dans le contrat est supérieur d'au moins un point au taux d'intérêt moyen du marché au moment de la renégociation. Par exemple, un crédit immobilier contracté en 2011 sur 20 ans avec un taux d'intérêt à 4 % ne devrait pas être renégocié si le taux proposé par la banque lors de la renégociation est supérieur à 3 %.

Une renégociation à faire le plus tôt possible

Une renégociation de crédit immobilier intervient idéalement dans la première moitié de la période de remboursement du crédit, ou encore mieux, durant le premier tiers de celle-ci. Toutes les banques choisissent en effet de récupérer une grande partie des intérêts sur cette période, ce qui signifie que les mensualités de la seconde moitié et vers la fin du prêt sont composées en grande partie du capital. En cherchant à négocier une baisse d'intérêts durant cette période, l'emprunteur se donne l'opportunité de réduire le coût de son crédit immobilier.

Autre condition, la renégociation de crédit ne peut être intéressante que si le capital restant dû est suffisamment important, généralement au moins égal à 70 000 ou 75 000 euros. Enfin, la renégociation présente de l'intérêt seulement si l'emprunteur ne prévoit pas de revendre le bien auquel le crédit est lié dans les trois années suivant l'opération.

Sur le même thème

Comparer gratuitement les crédits immobiliers

Inscrivez-vous à notre Newsletter hebdomadaire

Rejoignez 20.000 abonnés puis recevez gratuitement et sans engagement nos actualités et bons plans