Station F : les start-ups vont pouvoir bénéficier d'un compte bancaire pro gratuit la première année

Hugo Eugene 20 Juillet 2017 15:34

La néo-banque française iBanFirst vient de valider un partenariat avec le campus financé par Xavier Niel afin de proposer son offre aux entreprises hébergées dans l'ancienne gare du treizième arrondissement de Paris.

Station F : les start-ups vont pouvoir bénéficier d'un compte bancaire pro gratuit la première annéeiBanFirst débarque à la Station F pour aider les start-ups

Une offre qui ne veut pas se limiter aux start-ups françaises. En lançant son compte professionnel gratuit pendant un an à destination des 1000 jeunes pousses de l'incubateur géant de la Station F, la néo-banque française iBanFirst, spécialisée dans les transactions multi-devises pour start-up et PME, a conclu un partenariat de choix avec le campus financé par Xavier Niel puisque cette ancienne gare entend bien accueillir jusqu'à 40% d'entreprises étrangères.

"Notre offre, qui est multi-langues, facilitera la vie des entrepreneurs qui veulent créer leur entreprise en France. Ce n'est pas facile d'ouvrir un compte quand on ne parle pas français", estime Pierre-Antoine Dusoulier, fondateur d'iBanFirst, sur le site du Journal du Net. Pour faire une demande d'ouverture de compte, il suffira à l'entreprise de s'enregistrer au registre national en vigueur dans son pays.

Quelques pertes avant un retour sur investissement ?  

La start-up en question pourra alors effectuer des paiements mais aussi des prélèvements automatiques en zone euro. Elle aura aussi la possibilité d'utiliser des cartes virtuelles de paiement pour régler ses factures sur internet, à travers des échanges disponibles en vingt devises allant de l'euro au dollar en passant par la livre sterling et en touchant des monnaies moins utilisées comme le franc suisse, ou encore les monnaies israéliennes et mexicaine.

Pour l'instant, l'offre d'iBanFirst est facturée 14,90 euros par mois. Pour apercevoir les premiers fruits de son travail et un éventuel retour sur investissement, la néo-banque va sûrement devoir faire face à quelques pertes. Pas de quoi démotiver Pierre-Antoine Dusoulier. "Je suis excité par ce mouvement entrepreneurial et ravi de participer à cette aventure. On verra bien ce qui va se passer avec ce partenariat. En offrant ces comptes, on aura peut-être des clients qui nous rapporteront de l'argent par la suite", ajoute-t-il.

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