Comment effectuer ses recherches immobilières à Bordeaux ?
Avec l'ouverture de la ligne à grande vitesse la reliant à la capitale, Bordeaux a connu une inflation sans précédent des prix sur son marché immobilier. Bien qu'avant-dernière dans le top 10 des villes françaises les plus peuplées, Bordeaux présente un intérêt croissant peu importe la requête du particulier.
Moins avantageuse que Lyon ou Marseille pour les investisseurs, Bordeaux représente néanmoins une bonne affaire pour les secundo-accédants.
Avec à peine plus de 250.000 habitants, Bordeaux a pourtant des exigences proches de celles parisiennes en matière de logements. En effet, le prix moyen de son mètre carré s'élève actuellement à plus de 3.700 euros avec une hausse des prix alimentée par une offre ne parvenant pas à combler l'important niveau de demande. Malgré une forte régulation du marché locatif et notamment des plateformes de type Airbnb s'ajoutant à un marché déjà excessivement coûteux, Bordeaux peut être potentiellement rentable à terme pour quiconque a les moyens de s'y aventurer.
Quelles offres pour telle demande spécifique ?
Comme dans les cas lyonnais et marseillais, à chaque type de statut du particulier acquéreur correspond des recherches déterminées de biens immobiliers. Pour les investisseurs, il faut compter à Bordeaux au moins 3.000 euros le mètre carré mais ce prix peut atteindre 1.000 euros de plus qu'à Lyon dans certains cas pour une rentabilité plutôt faible de 5%. Ceci est notamment dû au fait que même si le format de logement demeure le même, à savoir un studio ou un deux-pièces, l'ancienneté n'est pas la même puisqu'à Bordeaux, les offres du centre-ville (Chartrons, Saint-Jean, Saint-Michel, Saint-Pierre et Victoire) remontent pour la plupart au XVIIIème siècle.
Pour les primo-accédants, les cibles sont globalement similaires entre Bordeaux et Lyon : des deux-pièces datant de la fin des Trente Glorieuses. En revanche, les prix sont nettement plus chers qu'à Marseille puisqu'ils démarrent à 100.000 euros en cas de besoin de travaux, ce montant pouvant aller jusqu'à doubler dans le cas contraire malgré une localisation dans des quartiers moins centraux de Bordeaux tels que Le Bouscat, Floirac ou encore Talence. Ainsi, il peut être intéressant de solliciter la périphérie, notamment Cénon, où le prix du mètre carré peut s'établir à 2.000 euros soit 1.000 de moins que la moyenne.
C'est à destination des acquéreurs propriétaires qui n'en sont pas à leur première affaire que Bordeaux représente une réelle opportunité relativement à Marseille ou Lyon avec un budget nécessaire bien moindre : 350.000 euros contre respectivement 400.000 et 500.000 euros pour une surface variant entre quatre et cinq pièces. Si de telles offres de logements existent dans le centre bordelais (Bastide), il est aussi possible d'en trouver plusieurs dans les quartiers du sud-ouest de la ville mais avec des prix pouvant passer la barre des 400.000 euros à Saint-Augustin ou même Saint-Genès.
Parallèlement aux prix relativement élevés qu'impose le marché immobilier bordelais, des aides en proportion sont également envisageable et celles-ci sont de ce fait plus importantes qu'à Marseille ou Lyon : un « passeport premier logement » oscillant entre 3.000 et 6.000 euros et un prêt à taux zéro à 20.000 euros.
>> Pour aller plus loin : Les prix de l'immobilier en baisse à Bordeaux après 12 mois de surchauffe
