Nouveau projet "écolo" pour l'immeuble du 16e arrondissement de Paris
Un immeuble des années 70 va voir sa façade recouverte de cases en bois et de plantes grâce au nouveau projet de l'architecte français Stéphane Malka, dans le 16e arrondissement de Paris. Un projet en cours de construction qui sera livré en 2018.
Plug-in, le projet "branché" du 16e
Plug-in city. C'est le nom de ce nouveau projet urbain écologique du 16e arrondissement. Le "Plug-in", où "qui se branche" en français traduit l'esprit de ce nouveau concept : rajouter sur des immeubles déjà existants des plantes et des espaces habitables en bois, réalisés à partir de particules de bois et de copeaux.
La consommation d'énergie divisée par 4
Des appartements trop sombres, trop petits, un immeuble trop énergivore, toutes ces raisons ont poussé la copropriété à faire appel à l'architecte de renom Stéphane Malka.
"La loi Alur ne permettant pas de surélever l'immeuble, nous avons pris le parti de greffer sur le bâtiment une succession d'extensions, d'oriels et de loggias ; chaque habitant peut ainsi commander la superficie nécessaire à son propre épanouissement" explique l'architecte sur son site.
Ce projet a également pour but de réduire la consommation en énergie."L'accumulation des extensions en façade réduit quant à elle la consommation énergétique du bâtiment par 4", la faisant passer de 190KWh/m² par an à 45KWh/m² par an.
"Para-cité la ville"
"Le bâtiment se transforme et s'adapte aux besoins réels de ses habitants" déclare le cabinet d'architecture sur son site. Ainsi, les habitations au rez-de-chaussée bénéficieront d'une grande terrasse sur le jardin extérieur et celles du 1er étage seront agrémentées de larges terrasses "privatives ouvertes au ciel".
"Chaque cube autorise deux niveaux d'extensions une couverte et une ouverte en son plancher haut" précise le cabinet. Chaque habitation peut ainsi avoir un espace en plus.
Ce projet pose la question d'une nouvelle urbanisation et d'une manière novatrice de penser la ville. "Para-cité" la ville, pour s'y "adosser littéralement". Son but est de transformer les bâtiments existants dans une logique de "superposition addition et extension du patrimoine bâti" au lieu d'opter pour la logique "univoque de la tabula rasa" (un concept selon lequel on part de zéro) explique l'architecte.
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