Quels organismes acceptent facilement le rachat de crédit ?

Les organismes traditionnels de rachat de crédits

Banques généralistes

  • Banque Postale, Crédit Agricole, Banque Populaire, CIC, Crédit Mutuel, etc.
  • Chacune dispose d'un service dédié au regroupement de prêts. Toutefois, elles sont souvent sélectives : un bon historique bancaire et un taux d'endettement post-rachat ≤ 35–40 % sont exigés.

Filiales de grands groupes

  • Cetelem (BNP Paribas Personal Finance)
  • Sofinco (Crédit Agricole Consumer Finance)
  • Cofidis
  • Floa Bank (ex-Banque Casino)
  • Fidem...

Ils proposent des solutions de rachat de crédits à la consommation (et parfois une part immobilière limitée). Leur acceptation dépend de la stabilité de vos revenus, votre taux d'endettement final, et votre comportement bancaire. Ils peuvent se montrer plus compétitifs pour des rachat conso inférieurs à 100 000 €.

Les organismes spécialisés ou plus flexibles

Sociétés spécialisées dans les profils “à risque"

Certains établissements ou courtiers se disent experts en dossiers difficiles (endettement élevé, incidents de paiement), par exemple :

  • CréditLift (filiale du Crédit Agricole)
  • Partners Finances, La Centrale de Financement (courtiers)
  • Associations de prêt social pour microcrédits (ADIE, etc.)

Ces acteurs peuvent envisager de monter un rachat même si votre dossier est plus délicat, mais en contrepartie :

  • Les taux peuvent être plus élevés
  • Des garanties (hypothèque) ou un coemprunteur sont parfois exigés
  • Les frais de dossier peuvent être plus importants

Plateformes ou courtiers en regroupement de crédit

Passer par un courtier spécialisé en rachat de crédits élargit la palette d'organismes consultés. Le courtier :

  • Analyse votre situation,
  • Cherche chez ses partenaires celui qui sera le plus susceptible d'accepter votre profil (fichage FICP, taux d'endettement élevé, etc.),
  • Négocie éventuellement le taux ou les frais.

Les situations qui facilitent l'acceptation

Une garantie (hypothèque)

Si vous avez un bien immobilier (même partiellement endetté) pouvant être mis en garantie, l'organisme est plus enclin à accepter, car le risque d'impayé est compensé par la possibilité de saisir le bien. Cela peut se concrétiser sous forme d'un rachat hypothécaire ou avec une caution immobilière.

Revenus stables et/ou coemprunteur

  • Situation professionnelle solide (CDI, fonctionnaire) donne confiance.
  • La présence d'un coemprunteur avec de bons revenus et peu de dettes réduit le taux d'endettement et facilite l'acceptation.

Taux d'endettement post-rachat ≤ 35–40 %

Pour que l'organisme juge le rachat viable :

  • Nouvelle mensualité / revenus ≤ 35–40 %.
  • S'il reste au-dessus, la demande est souvent refusée. Allonger la durée ou réduire la trésorerie demandée peut aider à repasser sous ce seuil.

Historique bancaire sain

  • Peu ou pas d'incidents (découverts non autorisés, rejets) sur les 3 à 6 derniers mois.
  • Absence ou régularisation d'un fichage FICP ou FCC.
  • Un relevé de compte montrant une gestion sérieuse rassure l'organisme.

Les précautions avant de s'orienter vers un organisme “plus flexible"

Taux potentiellement plus élevé

Les sociétés “faciles" d'accès pour profils risqués facturent souvent un taux plus important que les banques traditionnelles. Il faut comparer attentivement le coût total (intérêts, frais) pour s'assurer que l'opération reste rentable.

Risque d'arnaque ou de pratiques abusives

  • Méfiez-vous des publicités promettant un crédit même si vous êtes fiché FICP, sans justificatif, etc.
  • Évitez de verser des frais d'avance avant la signature officielle du contrat.
  • Vérifiez l'inscription ORIAS (Registre des intermédiaires) du courtier ou de l'organisme.

Frais de dossier ou indemnités plus élevés

Certains organismes peu sélectifs imposent :

  • Des frais de dossier importants,
  • Des commissions d'intermédiation élevées,
  • Un TAEG final incluant un taux débiteur très au-dessus de la moyenne.

Conseils pour optimiser ses chances

Soigner son dossier

  • Lister clairement tous vos prêts, vos revenus, vos charges.
  • Fournir des relevés de compte sans découvert persistant ou incidents récents.
  • Stabiliser son taux d'endettement (ne plus contracter de nouveaux prêts, solder éventuellement de petits crédits).

Comparer les offres

  • Passer par un courtier ou contacter plusieurs banques et organismes (Cetelem, Sofinco, Cofidis, etc.).
  • Analyser le TAEG et la durée, le coût total, les frais de dossier, indemnités de remboursement anticipé sur vos anciens prêts.

Négocier la durée et l'assurance

  • Plus la durée est longue, plus vous payez d'intérêts, mais plus la mensualité baisse. Trouver un équilibre.
  • Assurance emprunteur : possibilité de choisir une délégation (loi Lagarde) à garanties équivalentes pour réduire la prime.

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